Mort de Nagisa Oshima : le réalisateur japonais de "L'Empire des sens" avait 80 ans<!-- --> | Atlantico.fr
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Nagisa Oshima en compagnie de sa femme et de l'acteur Ryuhei Matsuda.
Nagisa Oshima en compagnie de sa femme et de l'acteur Ryuhei Matsuda.
©Reuters

Disparition

Le cinéaste a également réalisé le film "Max, mon amour" dans lequel Charlotte Rampling est la maîtresse d'un chimpanzé.

Le monde du cinéma est en deuil. Le célèbre et très controversé réalisateur japonais Nagisa Oshima s'est en effet éteint mardi à l'âge de 80 ans selon les médias japonais.

Le cinéaste nippon s'est rendu célèbre dans le monde entier pour avoir explorer la violence et le sexe dans son film "L'Empire des sens" qui a effrayé la censure partout dans le monde avec ses scènes de sexe non simulées. En 1978, deux ans après la sortie du film coproduit par la France et qui interroger la notion d'érotisme, Nagisa Oshima a reçu le très convoité Prix de la mise en scène au Festival de Cannes.

Mais le cinéaste n'est pas l'homme de deux films, bien au contraire. Si son sens de la polémique s'est révélé dès le début de sa carrière en 1960 avec son brûlot politique "Nuit et brouillard au Japon" qui évoque l'union de deux jeunes gens aux vues politiques différente sur fond du renouvellement du traité de sécurité entre Américains et Japonais et qui a donné lieu dix ans plus tôt à de violentes manifestations, Nagisa Oshima est également l'auteur de "Furyo". Le long-métrage sorti en 1983 met en scène le chanteur David Bowie en prisonnier de guerre anglais. Au programme du film : homosexualité et cannibalisme dans un camp japonais pendant la Seconde Guerre mondiale en 1942.

Le réalisateur enchaîne trois ans plus tard avec "Max, mon amour" dans lequel Charlotte Rampling devient la maîtresse d'un chimpanzé.

Trois ans après avoir terminé son mandat de président de l'Association des réalisateurs japonais qui s'est étendu de 1980 à 1996, Nagisa Oshima présente son dernier film "Tabou" qui évoque l'intérêt amoureux de samouraïs d'une académie pour un nouvel élève.

Le septième art perd donc un réalisateur provocateur qui osait soulever des thèmes de société, et qui était surtout un très grand cinéaste.

Lu sur Le Figaro

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