Silvio Berlusconi : "Les Français ont puni Sarkozy pour son arrogance"<!-- --> | Atlantico.fr
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"Nicolas Sarkozy est une personne dont l'arrogance l'emporte sur l'intelligence", a déclaré ce weekend Silvio Belusconi dans une interview à la presse italienne.
"Nicolas Sarkozy est une personne dont l'arrogance l'emporte sur l'intelligence", a déclaré ce weekend Silvio Belusconi dans une interview à la presse italienne.
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Dans une interview à la presse italienne, le Cavaliere estime que "l'arrogance" de l'ancien président français "l'emporte sur son intelligence".

Et paf, prends ça ! Silvio Berlusconi, l'ex-chef du gouvernement italien a estimé dimanche dans une interview au quotidien Il Giornale que l'ancien président Nicolas Sarkozy était une personne "dont l'arrogance l'emporte sur l'intelligence". "Les Français l'ont puni pour son arrogance", a ajouté le Cavaliere en évoquant la défaite électorale de Nicolas Sarkozy contre François Hollande.

Et d'ajouter : "[Nicolas Sarkozy] était fâché contre moi." Selon le Cavaliere, la nomination de Mario Draghi à la tête de la Banque centrale européenne serait à l'origine de la colère de Nicolas Sarkozy. La France soutenait bien la candidature de Mario Draghi en remplacement de Jean-Claude Trichet à la tête de la BCE. Mais en échange, elle attendait de l'Italie qu'elle obtienne le départ de Lorenzo Bini Smaghi de son directoire pour laisser un siège libre à un Français. Cet accord avait été décidé entre Nicolas Sarkozy et Silvio Berlusconi lors d'un sommet franco-italien à Rome en avril 2011. Mais Bini Smaghi a refusé jusqu'au mois de novembre de démissionner, créant une tension entre les deux pays. 

Silvio Berlusconi et Nicolas Sarkozy n'ont jamais entretenu des rapports amicaux. Le Cavaliere doit par ailleurs encore se souvenir des sourires entendus d'Angela Merkel et de Nicolas Sarkozy, interrogés en octobre dernier à Bruxelles sur leur degré de confiance à l'égard du chef du gouvernement italien. Ces œillades complices avaient été vécues comme une humiliation par Silvio Berlusconi.

Petite consolation pour Nicolas Sarkozy : François Hollande n'a pas non plus les faveurs de Silvio Berlusconi. Dans cette même interview, il a estimé qu'"avec un gouvernement de gauche, la France finira rapidement comme nous", faisant allusion à la récession qui frappe l'Italie.

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