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JO 2012 : les basketteurs australiens en business class, les basketteuses en classe éco
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Tous des machos

Une pratique inégalitaire apparemment courante.

Apparemment, tous les athlètes australiens ne sont pas logés à la même enseigne. Alors que les basketteurs se sont envolés pour les Jeux Olympiques de Londres en classe affaire, les basketteuses ont eu droit à... une classe économique.  

La Fédération australienne de basket a expliqué que chaque équipe nationale disposait d'une certaine liberté dans les dépenses, y compris pour les frais de transport, mais elle a reconnu que l'inégalité n'était pas acceptable. "Lorsqu'une politique débouche sur une inégalité entre les sexes, nous ne pouvons évidemment pas continuer ainsi", a déclaré le directeur de la fédération Scott Derwin.

Kristina Keneally, qui succèdera le mois prochain à Scott Derwin, a souligné que "dans ces circonstances, la disparité est d'autant plus troublante que notre équipe de basket féminine est une des deux meilleures au monde".

Une pratique qui ne semble pourtant pas nouvelle. Bernie Harrower, le père d’une des joueuses de l’équipe de basket australienne a confié à la radio nationale ABC : "Les filles ont toujours volé en classe économique, où qu’elles aillent, et les garçons en classe affaires."

Le même cas de figure s'est produit  avec les joueuses de l’équipe de foot du Japon. Depuis les JO de 1996, l'Association japonaise de football fait voyager ses joueurs masculins en classe affaires, arguant de leur statut de joueurs professionnels. Pourtant, l'équipe féminine nippone est championne du monde et l'une des favorites pour la médaille d'or à Londres. "Lorsque nous avons gagné la Coupe du monde, nous avons eu des billets pour la classe affaire pour notre vol de retour. J'espère que nous allons obtenir un aussi bon résultat et avoir droit ainsi au même traitement", a commenté, un brin ironique, la japonaise Homare Sawa, nommée joueuse de l'année en 2011 par la Fifa.

Lu sur AFP

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