Lady Di : le médecin légiste Richard Shepherd fait de nouvelles révélations sur les causes de la mort de Diana Spencer<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Lady Di : le médecin légiste Richard Shepherd fait de nouvelles révélations sur les causes de la mort de Diana Spencer
©DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP

Princesse de Galles

La mort de Lady Diana à Paris a bouleversé les Britanniques et les citoyens du monde entier. Un médecin légiste qui a travaillé sur l'enquête, le docteur Richard Shepherd, a publié un ouvrage dans lequel il fait des révélations sur la mort de la princesse de Galles Diana Spencer. Il s'est également confié à la rédaction du Dailymail.

Le 31 août 1997, le véhicule de Dodi Al-Fayed et Lady Diana s'est encastré dans le tunnel sous le pont de l'Alma, à Paris. Cet effroyable accident de la route a brisé le destin de la princesse de Galles. Diana Spencer était âgée de 36 ans.  

Alors que les tabloïds attendent avec effervescence la future naissance du nouveau "royal baby" pour Meghan Markle et le prince Harry dans quelques semaines, un ouvrage fait couler beaucoup d'encre au Royaume-Uni.

Le Dr Richard Shepherd a publié un ouvrage dans lequel il a enquêté sur le décès notamment de Lady Di : "Unnatural causes – The Life and many deaths of Britain's top forensic patholgist".  Ce médecin légiste s'est également confié à la rédaction du Dailymail. Il révèle notamment dans ce livre que la princesse de Galles a succombé à une blessure "très rare". 

La rédaction du Dailymail a dévoilé des extraits ce dimanche. Richard Shepherd explique qu'en 2004, il a participé à une enquête de police sur l'accident de Lady Diana et de Dodi Al-Fayed. 

Le chauffeur du véhicule et Dodi Al-Fayed sont morts sur le coup d'après les conclusions. La princesse Diana en revanche est morte quelques heures plus tard à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Après avoir perdu connaissance et après plusieurs réanimations cardiaques durant le trajet jusqu'à l'hôpital, Lady Diana a été opérée. 

Selon le Dr Richard Shepherd, le type de blessure de Lady Di était difficile à repérer et à soigner : 

"Elle ne souffrait que de quelques fractures et d'une petite blessure à la poitrine, mais c'était une minidéchirure dans une veine d'un de ses poumons. Ils ont identifié le problème et essayé de réparer la veine. Mais malheureusement, il était trop tard. Sa blessure est si rare que de toute ma carrière, je ne pense pas en avoir connu d'autre. La blessure de Diana était très petite, mais au mauvais endroit. La mort de Diana est un exemple classique de ce que nous disons après presque chaque mort : si seulement. Si seulement elle avait frappé le siège devant à un angle légèrement différent. (…) Si seulement elle avait été mise dans une ambulance immédiatement. (…) Si seulement elle avait porté une ceinture de sécurité. Retenue, elle aurait probablement pu apparaître en public deux jours plus tard avec un oeil au beurre noir, peut-être un peu à bout de souffle à cause des côtes fracturées et avec un bras cassé en écharpe. La cause de sa mort est, je crois, indiscutable". 

La princesse Diana est morte d'un arrêt cardiaque quelques heures après l'accident. 

"Dans l'ambulance, elle a progressivement perdu conscience. Lorsqu'elle a subi un arrêt cardiaque, tous les efforts ont été déployés pour la réanimer. À l'hôpital, elle a été opérée. Le problème a été identifié et une tentative de réparer la veine a été effectuée. Malheureusement, il était déjà trop tard. Sa période initiale de conscience et sa survie initiale après l'accident sont caractéristiques d'une déchirure d'une veine vitale. Sur le plan anatomique, il est caché, au centre de la poitrine".

Le port de la ceinture de sécurité aurait donc pu lui sauver la vie selon les révélations de Richard Shepherd.

Dailymail

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !