Une victime possible du réchauffement climatique serait... la truffe

Qu'est-ce que serait ce monde sans la saveur incomparable des truffes, qu'elles soient noires comme du charbon et du Périgord, ou d'un blanc crémeux d'Alba en Italie ? Ce champignon sauvage, qui nécessite un très subtil mélange d'humidité et de chaleur, de sols calcaires et de forêts de tilleuls, charmées, noisetiers ou chênes est consommé en Occident depuis l'Antiquité. 

Extrêmement parfumée, vendue à prix d'or et aujourd'hui prisée par tous les grands chefs, la tuber melanosporum serait, au désespoir de tous les gourmets, en très grand danger. Des scientifiques anglais de l'Université de Stirling ont fait des estimations sur la capacité de la truffe à résister à la hausse de la température mondiale. Etaient étudiées les truffes européennes, présentes principalement en France, en Espagne et en Italie. Résultat : le scénario le plus probable est une baisse de la production estimée entre 78 et 100% entre 2071 et 2100.

Misère, il ne nous restera plus qu'à manger des truffes chinoises !