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Mehdi Meklat "implore le pardon" pour ses tweets antisémites, racistes et homophobes
©NICOLAS ASFOURI / AFP

Le retour

L'ex-chroniqueur, au coeur d'une polémique en 2017 à cause de Tweets publiés sous pseudo, assure qu'il n'est pas "antisémite, ni négrophobe, homophobe ou arabophobe".

Medhi Meklat, jeune chroniqueur, journaliste et réalisateur dont la carrière s'est brisée nette en février 2017 lors de la découverte d'une série de tweets ouvertement racistes, antisémites, homophobes et misogynes qu'il avait publiés depuis plusieurs années sous le pseudonyme de Marcelin Deschamps, fait son mea culpa dans un livre, "Autopsie" (Grasset) publié mercredi.

Dans une interview au JDD, le jeune homme, qui avait notamment écrit "Faites entrer Hitler pour tuer les juifs", "Sans les arabes nous n'aurions pas eu Mohammed Merah et Smaïm. RIP à eux", mais aussi "Aïd Mabrouk à tous les moutons qui voteront Sarko l'année prochaine. Dommage, nous ne vous égorgerons pas", explique que ce livre existe car il "pense que l’écriture est plus respectueuse que le silence". Il souligne qu'en "février 2017, quand l’affaire a éclaté, j’étais inaudible. La parole était impossible. (...) J’ai écrit pour essayer de comprendre ce qui m’est arrivé : ce que j’ai fait mais aussi ce qu’on a fait de moi."

"Je me suis excusé dès le début. J’implore à nouveau le pardon de ceux qui se sont sentis blessés par cette vingtaine de tweets que l’on a ressorti parmi 53 000 qui m’horrifient aujourd'hui", assure-t-il, avant de ressortir l'excuse de la jeunesse : "Mon compte Twitter, sous le pseudo de Marcelin Deschamps, sur lequel je les ai postés, entre l’âge de 19 et 25 ans, c’était celui d’un gamin qui écrivait des tas de trucs insignifiants ou drôles, sur toutes les communautés". "Je ne suis pas antisémite, ni négrophobe, homophobe ou arabophobe. On me dit : "Vos écrits sont antisémites, donc vous êtes antisémite." Mais les faits démontrent le contraire : tout mon travail de journaliste pendant onze ans. Surtout, je n’ai jamais tenu de propos pareils dans la vraie vie", poursuit Medhi Meklat.

"Comme beaucoup de gens de ma génération, j’ai plongé dans le virtuel sans en connaître ni les codes ni les dangers. Je croyais à l’impunité sur les réseaux sociaux. Je n’avais pas compris que les mots, même sur internet étaient bien réels et que d'une certaine manière, ils pouvaient tuer.

Lu dans Le JDD

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