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Pour éviter l'injection létale et la chaise électrique, un condamné à mort américain demande à être fusillé
©Fanny Carrier / AFP

En joue...

David Earl Miller, condamné à mort dans le Tennessee trouve que cette sentence est moins cruelle que celle que propose l'Etat américain.

Dans le Tennessee, la peine de mort est toujours appliquée pour certains crimes graves. Deux choix se proposent aux condamnés à morts : l'injection létale ou la chaise électrique. Cependant, ces deux exécutions sont jugées par de nombreuses personnes comme imparfaites, voire inutilement cruelles. Par exemple, une injection létale effectuée sur Bill Ray le 9 août dernier n'a tué le condamné qu'au bout de 20 minutes. Les morts très lentes sont aussi nombreuses dans le cas de la chaise électrique. 

Comme le veut la loi, David Earl Miller, condamné en 1981 à mort pour le meurtre de Lee Standifer à Knoxville, doit être executé dans un mois, et devrait théoriquement choisir entre les deux morts qui lui sont proposées. Mais l'homme ne veut ni de la chaise électrique, ni de l'injection létale. Il affirme vouloir être executé par un peloton, car il juge que le risque d'une mort lente et comparable à de la torture est nul dans ce cas. Quand bien même il y aurait une erreur humaine, la possibilité d'infliger immédiatement un "coup de grace" en tirant dans la tempe du condamné.

Une procédure légale a été lancée et a pour l'instant repoussé le choix d'un jour. D'autres possibilités existent : l'aborbtion orale de produits létaux, le pentobarbital (utilisé au Texas). Le choix du peloton existe par ailleurs dans trois états américains : le Mississippi, l'Oklahoma et l'Utah. Le dernier condamné éxécuté de la sorte date de 2010, dans ce dernier état.

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