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Sand Van Roy décrit ses accusations de viol contre Luc Besson et "l'emprise" du réalisateur
©ALBERTO PIZZOLI / AFP

#Metoo

A Franceinfo, la comédienne décrit l'agression présumée qui l'a incitée à porter plainte.

Un mois et demi après le dépôt d'une première plainte par l'actrice Sand Van Roy et alors de nouvelles accusations d'agressions sexuelles ciblent le réalisateur Luc Besson, la comédienne belgo-néerlandaise Sand Van Roy, s'exprime pour la première fois au micro de franceinfo, samedi 14 juillet.

Elle fait partie des femmes qui ont témoigné dans Mediapart contre le puissant réalisateur français. Parmi ces femmes, une ancienne directrice de casting a notamment écrit au procureur de la République de Paris, le 6 juillet, afin de dénoncer des faits qualifiés "d'agressions sexuelles". Cette femme en question aurait décidé de briser le silence après la plainte déposée par Sand Van Roy, le 18 mai dernier. Mediapart a pu obtenir les récits et les témoignages de quatre femmes ayant travaillé aux côtés du réalisateur. Elles affirment toutes avoir été l'objet d'un "comportement sexuel inapproprié".

A Franceinfo, Sand Van Roy se confie sur "l'emprise" ainsi que sur les viols "répétés" qu'elle affirme avoir subis pendant plus de deux ans, entre 2016 et 2018, et détaille ce qui l'a poussé à porter plainte le 18 mai. La veille, elle aurait rejoint Luc Besson à l'hôtel Bristol à Paris depuis Cannes (Alpes-Maritimes). "Je suis rentrée car j'avais l'ordre de rentrer, pas parce que j'avais envie de le voir", assure -t-elle. Après avoir bu un verre de vodka au bar, elle se souvient d'avoir "perdu conscience", puis d'avoir reçu "un coup dans le dos sans savoir d'où il provenait" et d'être "tombée dans la salle de bains". Elle affirme que Luc Besson lui a "imposé des actes sexuels non désirés" et décrit : "Je sentais que ma vie était en danger". "C'est allé trop loin, ça n'avait jamais été aussi agressif ni violent."

Sur les photos qu'elle conserve dans son téléphone portable, que franceinfo a pu consulter, la jeune femme a un bleu à l'œil, "peut-être liée à la chute", et trois marques rondes dans le dos.

Le 6 juillet dernier, la comédienne a réalisé "un complément de plainte sur d'autres faits de viol, sous emprise et contrainte morale dans un contexte professionnel", détaille son avocate, Carine Durrieu-Diebolt.

Lu sur Franceinfo

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