Mexique : découverte d'une nouvelle espèce de tortue<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Mexique : découverte d'une nouvelle espèce de tortue
©ULISES RUIZ / AFP

Franklin en ballade

Découverte en Mai dernier, cette tortue baptisée "Kinosternon vogti" est considérée comme une espèce "à haut risque d'extinction".

Cette petite tortue de l'Ouest du Mexique vit dans les ruisseaux et les rivières près de la ville balnéaire de Puerto Vallarta, dans l'Etat du Jalisco, sur la côte pacifique. Elle aime se mettre à l'ombre d'un arbre pour s'abriter du soleil. "Il s'agit d'une espèce endémique, propre à ce site", précise à l'AFP Fabio German Cupul Magaña, professeur à l'université de Guadalajara. 
Cette tortue, surnommée "petit casque de Vallarta", en raison de la ressemblance de sa carapace avec un casque, ne dépasse pas 10 centimètres de longueur et tient dans la paume d'une main. "Elle est plus large que haute, contrairement à toutes les autres espèces qui existent", souligne Fabio German Cupul Magaña. Elle est aussi plus agile que ses congénères. Ses pas sont plus rapides que ceux des autres tortues. 

Une espèce "à haut risque d'extinction"

La "Kinosternon vogti" a ainsi été reconnue comme une espèce nouvelle mais le peu de spécimens trouvés encore en vie en fait une espèce "à haut risque d'extinction", avertit le biologiste Fabio German Cupul Magaña. Seuls neuf spécimens ont ainsi pu être étudiés, dont seulement trois mâles et une femelle vivants. Un mâle et une femelle ont depuis intégré un élevage dans l'Etat de Tabasco, tandis que deux autres mâles ont rejoint un enclos dans une ferme à crocodiles de Puerto Vallarta.
Les habitants avaient déjà signalé la présence de ce reptile il y a une vingtaine d'années. Mais les scientifiques pensaient qu'il s'agissait d'un spécimen juvénile d'autres espèces déjà connues dans la région. Il a fallu attendre ces cinq dernières années pour que des chercheurs finissent par s'y intéresser. Les résultats de leurs travaux ont été publiés en mai dans la revue scientifique Chelonian Conservation and Biology, spécialisée dans l'étude des tortues.

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !