Messe pour Johnny Hallyday : le diocèse de Paris recadre les fans du chanteur

Johnny Hallyday aurait eu 75 ans. Ses fans ont donc décidé d'organiser une messe en son hommage le 15 juin prochain à l'église de la Madeleine, à Paris. Ils ont tout prévu : "matériel sono, des personnes chargées de la sécurité mais aussi deux écrans géants à placer à l'extérieur pour que toutes les personnes qui n'auront pas pu rentrer dans l'église puissent eux aussi partager ce moment de recueillement et d'hommage", rapporte Closer ce mardi 29 mai.

5 euros pour participer à la messe

Le magazine people révèle également que "pour financer l'ensemble de ce matériel", les organisateurs ont décidé de vendre des 'invitations' aux fans et autres fidèles pour accéder à l'événement. Le prix d'entrée est de cinq euros. "On a demandé 5 euros pour participer au financement de l'événement. La sécurité rapprochée, il faut la payer. J'ai des factures, des frais...", a confié un des organisateurs, Alex, à Closer.

Selon le média, il n'aurait pas vendu les 1 000 places car il a choisi d'en donner "notamment aux proches du chanteur". Mais le compte n'y était pas, alors Alex a décidé de "vendre l'exclusivité de l'accès à l'événement à un seul média pour 25 000 euros", rapporte Closer, ajoutant que "tous les autres (médias) resteraient à la porte".

"L'accès à l'église est gratuit"

En découvrant ce projet, le diocèse de Paris a rapidement recadré les fans du chanteur. "Le diocèse comprend leur besoin de financement mais on leur a dit que ce n'était pas envisageable. D'abord parce qu'on ne monétise pas l'entrée à une église. On ne monétise pas l'accès à un média. Ce n'est pas déontologique", a expliqué le diocèse de Paris à Closer.

"Il ne s'agit pas d'un accès à un lieu privé. L'accès à l'église est gratuit", a-t-il indiqué, fermant ainsi la porte à toute possibilité de faire payer l'entrée à cette messe aux médias ou aux fans. "Il faut qu'ils trouvent un autre moyen de financer les grands écrans qu'ils veulent mettre à l'extérieur. Forcément c'est plus compliqué pour eux parce qu'au moment de l'enterrement tout avait été réglé différemment", affirme le diocèse.