Pour Roman Polanski, le mouvement #MeToo est une "hystérie collective" du genre de la Saint-Barthélemy<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Pour Roman Polanski, le mouvement #MeToo est une "hystérie collective" du genre de la Saint-Barthélemy
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Prise de parole

"A mon avis, c'est entièrement de l'hypocrisie" a lancé le réalisateur de 84 ans.

Voilà une sortir qui pourrait bien faire du bruit alors que s’ouvre le Festival de Cannes. Exclu la semaine dernière de l'Académie des Oscars (en raison d'une relation sexuelle illégale avec une mineure de 13 ans, survenue en 1977), Roman Polansky s’est rappelé au souvenir du monde du cinéma en accordant une interview à l’édition polonais de Newsweek. Dans cet entretien, il donne notamment son avis sur #MeToo, ce mouvement contre le harcèlement sexuel né après l’affaire Weinstein.

"Il me semble que c'est une hystérie collective, du genre de celles qui arrivent dans les sociétés de temps à autre" a-t-il estimé. Mais le réalisateur de 84 ans ne s’arrête pas là et compare le mouvement avec… le massacre de la Saint-Barthélemy. Pour lui, ces sujets "prennent parfois une tournure plus dramatique, comme la Révolution Française ou la nuit de la Saint-Barthélemy en France, et parfois moins sanglante, comme en 1968 en Pologne ou le maccarthysme aux Etats-Unis".

L’auteur de "Rosemary's Baby" ou de "Chinatown" poursuit : "Tous, mus essentiellement par la peur, s’efforcent de se joindre à ce mouvement. Quand je l’observe, cela me rappelle la mort d’un leader nord-coréen adulé, qui a fait terriblement pleurer tout le monde, et certains pleuraient si fort qu’on ne pouvait pas s’empêcher de rire". Et d’ajouter : "A mon avis, c'est entièrement de l'hypocrisie".

Lu sur Europe 1

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !