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Des hackers ont trouvé un moyen inédit de pirater la Nintendo Switch
©Mark RALSTON / AFP

Game Over

Des hackers ont réussi à pirater la Nintendo Switch grâce à une faille sur un processeur Nvidia. Cette découverte permet notamment de faire fonctionner des jeux pirates sur la console.

Le célèbre plombier moustachu Mario voit rouge ! Des hackeurs ont réussi à s'en prendre à la Nintendo Switch selon des informations du Washington Post. Le piratage, similaire aux actions permettant de débirder un téléphone portable, a été rendu public ce mardi 24 avril. Cette action transforme alors la console Nintendo Switch en une tablette qui peut lire des contenus pirates et permettre à des hackeurs d'obtenir un plus grand contrôle sur le système que ce que Nintendo avait prévu. 

Le point faible de la console concernerait son processeur, le Tegra X1 de Nvidia. Cette puce sert en quelque sorte de moteur ou de pièce maîtresse pour la machine de Nintendo. Ce processeur est également utilisé dans certains téléphones Android. 
Un groupe de hackeurs prénommé "FailOverflow" a indiqué dans un message publié sur un blog qu'il avait informé Google à propos de cette vulnérabilité. Le groupe a accordé un délai de 90 jours avant de donner la possibilité à Google d'étudier ces découvertes.  
Selon la société Nvidia, aucune éventuelle attaque informatique de grande ampleur, liée à cette défaillance, n'a pour le moment été révélée. 
Comme cette faille concerne une question de matériel informatique, de "hardware", Nintendo aura du mal à résoudre ce problème en envoyant des mises à jour aux utilisateurs de la console ou sur Internet. Ce défaut pourrait être modifié uniquement pour les prochaines consoles.  
Le piratage de la console Nintendo Switch serait un processus relativement compliqué et très technique selon des informations du Washington Post. Ce  "hacking" nécessite un haut degré en programmation. Il y aurait de fortes possibilités de détruire la console dans le cadre du piratage également si une erreur intervient au cours du processus. Une étape serait d'ailleurs particulièrement périlleuse avec l'utilisation d'un câble à insérer dans l'une des manettes de la console. 
Le groupe de pirates informatiques FailOverflow a déjà trouvé des failles dans d'autres consoles de jeux. Ils ont en revanche été les seuls à trouver cette brèche sur la Nintendo Switch. D'autres pirates, le groupe ReSwitched, ont évoqué des exploits similaires ce mardi. Selon eux, tous les objets contenant la puce Nvidia concernée sont potentiellement "piratables".  
Nintendo pourrait prendre des mesures de rétorsion contre les joueurs pirates. La compagnie devrait être en mesure de détecter les consoles piratées. Les propriétaires de ces consoles, qui tenteraient de jouer avec des titres pirates, pourraient au final ne plus pouvoir jouer aux fonctionnalités en ligne. Le piratage est en effet susceptible d'accorder des avantages injustes pour certains titres.
Cette nouvelle risque de nuire à l'image de Nintendo et va inciter ses concurrents Sony et Microsoft à mieux protéger leurs machines à l'avenir. Une nouvelle génération de consoles serait d'ailleurs actuellement en préparation. La Playstation 5 et la Xbox Two pourraient sortir d'ici trois à cinq ans.   
Lu sur le Washington Post

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