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Avions privés, rémunérations... La Fédération française de football épinglée par la Cour des comptes
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Crésus avec des crampons

La Cour pointe dans un rapport datant d’avril 2017 le train de vie très confortable de la FFF.

Vous vous rappelez l'épisode de Knysa ? Quand les joueurs de l’équipe de France de football avait refusé de descendre de leur bus pour s’entrainer, en solidarité avec leur collègue Nicolas Anelka qui avait insulté le sélectionneur. Et ce, devant les spectateurs du monde entier, mi-atterrés, mi-mort de rire. Depuis ce consternant épisode, l’image du football français va plutôt mieux. Une image sur laquelle la Fédération française de football a su capitaliser, notamment par l'intermédiaire d'un juteux contrat avec l’équipementier Nike pour plus de 50 millions d’euros par an jusqu’en 2026.

Mais l'aisance financière de cette "fédé" a conduit "à de trop nombreuses facilités dans la gestion des ressources humaines", d’après la Cour des comptes. Le Monde a ainsi pu avoir accès à un rapport confidentiel daté d’avril 2017, portant sur la période 2011-2015. Les rémunérations et les indemnités de ruptures sont pointées du doigt.  

"Au-delà de certains salaires « exceptionnels », le personnel bénéficie de conditions de rémunérations et de travail très favorables. La politique salariale s’est avérée très généreuse ces dernières années", souligne la Cour des comptes, qui évoque des augmentations générales de 3%. Les "indemnités de ruptures conventionnelles ou transactionnelles sont également particulièrement généreuse,  "toujours supérieures aux pratiques communément admises". Le montant des indemnités de ruptures de contrats a ainsi atteint 8,6 millions d’euros sur les quatre années étudiées et "huit salariés ont touché plus de 300 000 euros d’indemnités de rupture entre 2011 et 2015".

Les sages de la rue Cambon notent aussi "une hausse continue des affrètements d’avions". 313 000 euros auraient été dépensés pour ces voyages en 2015. "A titre de comparaison, la FFF avait déboursé 9 000 euros en 2011 pour l’affrètement d’avions privés. Soit une multiplication par 35" relaie Le Monde.

Lu sur Le Monde

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