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Paris : des élus veulent la fermeture d'une maison close fonctionnant avec des poupées sexuelles
©STR / AFP

Le plastique c'est fantastique

L'établissement, qui propose des poupées en silicone, a ouvert le 1er février.

La prostitution n'est pas interdite en France, mais les maisons closes sont prohibées depuis 1946. Pourtant, l'une d'elle a ouvert à Paris le 1er février... La raison : elle n'emploie pas de vraies femmes, mais des poupées hyper réalistes en silicone. Pour 89 euros de l'heure, les clients peuvent choisir leur poupée et passer du temps avec elle dans l'une des trois chambres mises à disposition.

Mais cette innovation dans le commerce du sexe fait polémique. Les élus du groupe communiste - Front de gauche au Conseil de Paris viennent de déposer un vœu au Conseil (qui débute ce mardi) demandant l’interdiction de cette maison close de sex-toys géants. Pour eux, "Xdolls véhicule une image dégradante de la femme", et l'établissement peut être qualifié de "lieu de prostitution avec un propriétaire pouvant être assimilé à un proxénète".

Le groupe communiste-Front de gauche note aussi que "Xdolls a été déclaré au registre de commerce en tant que maison de jeux comme si c’était une salle avec des baby-foot ou des flippers."

Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste, a aussi pris la parole et annoncé qu'il déposera une question écrite au Sénat. Il dénonce le fait que certains de ces "robots sexuels" peuvent "faire penser à des enfants" et déplore la "banalisation de la prostitution".

Interrogé par le Parisien sur l'accusation de véhiculer une image dégradante de la femme, le gérant du lieu répond : "Je ne suis ni sociologue, ni philosophe, ni psychologue. Je ne suis pas la bonne personne pour répondre à ça".

Lu dans Le Parisien

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