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Prison ferme pour un couple qui avait menti pour se faire rembourser ses vacances
©Reuters

Off with their heads!

Cette fraude s'est largement répandue ces dernières années, au grand dam des agences de voyages.

Le plan semblait presque parfait : un couple de Britanniques a réclamé un dédommagement auprès d’un tour-opérateur, prétextant de fausses intoxications alimentaires pendant leurs vacances. Ils réclamaient 20.000 livres (22.500 euros) pour de prétendus problèmes gastriques les ayant affectés eux et leurs deux enfants lors de vacances à Majorque en 2015 et 2016.

Seul problème : ils avaient auparavant écrit, sur les réseaux sociaux, "Bien rentrés après deux semaines de rire, de soleil et de fun" en juin 2015, et, "De retour après des vacances fantastiques, mon séjour préféré jusqu’à maintenant", en juillet 2016.

Suspectant une fraude, le tour opérateur Thomas Cook avait porté plainte. Le juge a confirmé qu'il s'agissait d'une "imposture totale" et a dénoncé "l'avidité" du couple, qui a été condamné pour fraude respectivement à 9 et 15 mois de prison.

"Ceux qui pourraient être tentés à l'avenir de faire des réclamations malhonnêtes en inventant des maladies imaginaires pendant leur vacances (...) doivent s'attendre à recevoir des peines de prison", a prévenu le juge. Il faut dire que cette pratique est loin d'être isolée : l'association britannique des agences de voyages (ABTA) indique que les réclamations pour maladie au retour de vacances ont été multipliées par 7 en un an, passant de 5.000 en 2015 à 35.000 en 2016. 90% de ces plaintes seraient fausses. En effet, le droit britannique dispense le plaignant de fournir des preuves de ce qu'il avance, à part un ticket de pharmacie indiquant un achat d'un médicament contre la gastro-entérite. Aucun certificat médical n'est exigé.

Lu dans Le Figaro

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