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Christine Angot : "Je ne peux pas regretter"
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Tranché

Près d'une semaine après la polémique sur le plateau d'On n'est pas couché, Christine Angot revient dans Télérama sur les raisons des tensions avec Sandrine Rousseau.

L'effervescence est retombée. Christine Angot peut donc revenir sur l'épisode qui l'a opposé à Sandrine Rousseau. Elle raconte dans Télérama. "Quand j’ai lu son livre, j’ai vu que Sandrine Rousseau était sur une ligne que je ne partage pas du tout. Je me suis dit « c’est bien, il sera possible d’en parler ». Personnellement, j’en ai assez qu’on demande aux femmes de revendiquer la souffrance" explique la romancière. "Pour ce qui est de l’agression sexuelle, ou du viol, c’est une souffrance d’autant plus grande qu’elle se double d’un déshonneur. Moi, quand je l’ai vécu, j’aurais préféré être morte que de le vivre. Je dis simplement que revendiquer un statut de victime n’est pas une ambition."

Et de poursuivre : "Ce que je conteste, c’est le choix du système, des procédures, des formats, des schémas. C’est ce que je veux dire par : « on se débrouille », en réponse à « comment on fait ? ». On se débrouille. On ne nous laisse pas le choix. Il ne faut pas « aider » les gens, ce n’est pas assez, il faut les sauver. Le lien qui se crée avec un psychanalyste peut sauver. Car une grande souffrance n’est jamais strictement personnelle, et la psychanalyse le sait, ça."

Puis la chroniqueuse raconte son départ soudain du plateau : "Je commençais à parler, et j’ai entendu des huées, à plusieurs reprises. A la télévision, il y a du public et un chauffeur de salle pour l’ambiance. Mais les huées se sont reproduites, je ne pouvais plus parler, ma tête s’est vidée. Je n’y arrivais plus, alors pourquoi rester sur le plateau ? A ce moment-là, je me suis dit que je quittais l’émission. Définitivement (…) Je ne peux pas regretter. C’est de la télévision, il n’y a pas de répétition, il y a un risque, même s’il y a un montage après l’enregistrement.

Lu sur Télérama

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