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"On fait du jet ski, du golf, et surtout du karaoké" : l'amitié surréaliste entre Kim Jong-un et Dennis Rodman
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Bromance

"Tout le monde ne parle de ce pays que pour dire des trucs négatifs, les camps de concentration tout ça. Moi je vois aussi beaucoup de beauté là-bas" lance l'ancien basketteur.

Si vous aimez les entretiens surréalistes, vous allez être servis. France 2 diffuse jeudi soir un documentaire inédit dans "Envoyé spécial, à propos du basketteur américain Dennis Rodman. L’ancien pivot star des Chicago Bulls a fait parler beaucoup de lui après sa carrière pour ses plongées dans les méandres de la téléréalité, ses tentatives hasardeuses au cinéma, ses aventures conjugales mouvementées, ses piercings, …et son amitié avec l’imprévisible Coréen Kim Jong-un.

L’ancienne star des parquets est revenue sur la genèse d’un étrange rapprochement. "Si Kim m'a contacté, c'est parce qu'il adore le basket", explique-t-il. En fait, il a d'abord demandé à Michael Jordan de venir, mais Michael a dit non et il m'a appelé moi. J'ai dit d'accord, j'aime bien découvrir des coins à travers le monde". Denis Rodman ne semble pas vraiment gêner de la mauvaise réputation entourant l'homme. "Je lui ai dit : 'je m'en tape de qui tu es. Tant que tu es sympa, je suis sympa, que tu sois président, dictateur ou autre chose. Si tu es cool et que l'on peut boire de la vodka, c'est bon'".

Il évoque une relation d'amitié relativement "banale", bien loin de ce qu'on pourrait imaginer d'un dictateur : "On fait du jet ski, du golf, on monte à cheval, et surtout on fait du karaoké. On chante beaucoup, chacun notre tour. Il y a à peu près 80 personnes autour de nous, des gens qui l'acclament, qui l'applaudissent. Je n'ai jamais vu ça". Tout en concédant. "Bon, je ne voudrais pas réduire son pouvoir dans son pays, il le dirige, à sa façon, mais ça ne l'empêche pas de faire les mêmes conneries que tout le monde".

Un dictateur, "l’ami Kim" ? Non,"juste un môme". "A partir du moment où son père est mort, il a bien fallu qu'il reprenne les rênes" estime Rodman. "Tout le monde ne parle de ce pays que pour dire des trucs négatifs, les camps de concentration tout ça. Moi je vois aussi beaucoup de beauté là-bas. Les choses changent. Tous les pays ont des camps de concentration, ça s'appelle des prisons. Donc ce qu'il fait là-bas, on le fait ici aussi".

Lu sur franceinfo

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