Miss Turquie perd sa couronne à cause d'un tweet<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
People
Miss Turquie perd sa couronne à cause d'un tweet
©Reuters

Boulette

La jeune femme a comparé ses règles avec les victimes du putsch manqué de l'an dernier.

Sa victoire aura été éphémère : Itır Esen, 18 ans, élue miss Turquie ce vendredi, a été déchue de son titre aujourd'hui, quelques heures après son sacre. En cause : un message publié il y a deux mois sur le réseau social Twitter.

"J'ai eu mes règles le matin du 15 juillet, jour des martyrs. Je commémore ce jour en saignant, représentation du sang de nos martyrs", avait-elle écrit sur son compte Twitter le 16 juillet dernier, au lendemain de la célébration du premier anniversaire du putsch manqué contre le pouvoir en place.

Ce message, que les internautes turcs ont remonté après sa victoire, a suscité l'indignation de plusieurs d'entre eux. En effet,  les 250 victimes de la tentative de coup d'État qui a eu lieu dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, font l'objet d'un culte national. Dans ses discours, le président turc Recep Tayyip Erdogan fait régulièrement référence aux "martyrs" du putsch manqué, commandité par un "Conseil de la paix dans le pays", une faction des Forces armées turques que le gouvernement turc accuse d'être liée à Fethullah Gülen.

"L'organisation Miss Turkey, dont l'objectif est de promouvoir et soigner l'image de la Turquie dans le monde, ne peut accepter une telle publication", ont déclaré les organisateurs du concours dans un communiqué publié sur leur page Facebook. Indiquant qu'ils retiraient sa couronne à Esen, les organisateurs ajoutent n'avoir vu le tweet qu'"après l'élection".

La couronne revient donc à la dauphine, Aslı Sümen.

Lu dans The Telegraph

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !