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Miss France : des candidates tatouées font polémique
©Reuters

Mauvais genre

Miss Martinique ne pourra pas participer au concours Miss France à cause de son tatouage. Miss Provence, elle, a été autorisée à concourir.

Jade Voltigeur, devenue Miss Martinique 2017 en juillet, a appris la semaine dernière qu'elle ne pourra pas se présenter à l'élection de Miss France 2018. La raison ? Le règlement du concours interdit aux Miss les tatouages trop voyants, pas plus grands qu'environ 2 cm. Or, elle a un colibri tatoué sur l'épaule. Masqué avec du fond de teint, il avait été accepté par le comité local le soir de l'élection, mais le comité régional n'a pas suivi cet avis. "Je suis très triste. Je me faisais une fierté de représenter la Martinique à Miss France en décembre", a réagi la jeune femme, qui sera remplacée à Paris par sa première dauphine. 

Là où l'affaire fait polémique, c'est que samedi dernier, Kleofina Pnishi, Miss Provence 2017, a été autorisée à concourir au concours national, malgré un tatouage au poignet. Sur le Net, beaucoup dénoncent un deux poids deux mesures, voire crient au racisme.

Le comité régional de Provence s'est donc justifié sur Facebook : "C'est un tatouage qui n'est pas dans les codes de l'esthétique, mais purement symbolique puisqu'il représente un lien fort et inséparable : le prénom de sa sœur et la date de son décès survenu l'année dernière."

Dans Le Parisien, Sylvie Tellier, directrice générale de la société Miss France, précise : "On autorise les petits tatouages discrets pour que les jeunes femmes ne soient pas pénalisées au concours Miss France, dans les concours internationaux, voire même en cas de contrat d'égérie. Dans le cas de Miss Martinique, il s'agissait d'un tatouage assez gros pour qu'il pose problème (...) Pour Miss Provence, son tatouage est tout à fait réglementaire."

Lu dans Le Parisien

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