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La découverte d'une variante du gène KLB pourrait aider les médecins dans la lutte contre l'alcoolisme.
La découverte d'une variante du gène KLB pourrait aider les médecins dans la lutte contre l'alcoolisme.
©wikipédia

Prédisposition

40% de la population en serait porteur. Cette découverte pourrait aider dans la lutte contre l’alcoolisme.

Un gène régulerait le désir d’alcool d’après de nouvelles études internationales relayées par le site Santé log et parues dans la revue scientifique PNAS. Il se nomme β-Klotho (KLB). Les scientifiques savaient déjà qu’il avait un rôle dans la consommation d’alcool mais ils ont découvert qu’il aurait un variant qui serait présent chez environ 40% de la population. C’est ce variant qui limiterait le désir d’alcool.

C’est grâce à l’analyse de plus de 100 000 génomes appartenant à des personnes classées en fonction de leur consommation d’alcool que les scientifiques sont arrivés à cette conclusion. Une confirmation a ensuite été faite sur des souris génétiquement modifiées. Concrètement, on avait supprimé le gène KLB de ces animaux et on a observé leur consommation d’eau et d’alcool. Les rongeurs auraient alors augmenté leur consommation d’eau plutôt que de l’alcool.

Le gène KLB serait en fait nécessaire à l’action d’une enzyme nommée FG21 que le foi secrète et qui régulerait la consommation d’alcool sur le plan cérébral. Conclusion : il y aurait un axe « cerveau-foi » où l’importance du gène KLB est considérable pour réguler l’envie d’alcool.

Une telle découverte pourrait permettre de mieux traiter les personnes souffrant d’alcoolisme.

 «C’est résultats sont très intéressants, explique Nicolas Simon, alcoologue au CHU de Marseille  au Figaro, puisqu’ils sous-tendent qu’on pourrait identifier les gens génétiquement plus à risques, ou vulnérables, de développer des problèmes liés à la consommation d’alcool».

A cause de l’alcool, 700 000 cancers se déclarent chaque année dans le monde d’après le centre international de recherche sur le cancer. 

Lu sur Pourquoi Docteur

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