Prix de l'humour politique : et les nommés sont …

Les sélectionnés sont connus !

Pour sa quinzième édition, le jury du Prix "Press Club Humour et Politique" 2017 a retenu six "petites phrases" a-t-il fait savoir par un communiqué. Parmi les auteurs, trois sont candidats à l'élection présidentielle, et un autre était le favori à la primaire des Républicains.

Voici la liste des phrases sélectionnées :

-          L'ancien Premier ministre, François Fillon dans un article du Monde daté du 27 novembre 2016, à propos de son rival pour la primaire des républicains : "Juppé fera un très bon maire de Bordeaux".

-          Alain Juppé, le maire de Bordeaux, donc, lui aussi ancien Premier ministre : "J'aime bien aller à la messe parce qu'au mois, pendant une heure, personne ne vous emmerde". Déclaration faite à France 3, le 3 octobre 2016.

-          Le ministre de la défense jean-Yves Le Drian pour ce paradoxe retenu par le JDD le 7 novembre 2016 : "Je suis une tombe, et quand on est une tombe, on l'est à vie".

-          L'ancien ministre de l'économie et candidat à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron au Parisien, le 24 septembre 1016 : "les deux grands partis, c'est l'amicale des boulistes. Mais sans l'amitié et sans les boules !".

-          Le cinquième nommé est le candidat ouvrier du Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Philippe Poutou pour cette phrase tirée d'un communiqué de presse de janvier 2012 : "Hollande est satisfait de son bilan, c'est pour cela qu'il le dépose".

-          Le dernier nommé est le président de la République lui-même, François Hollande, pour une déclaration faite à l'Express le 19 septembre 2016 : "Toutes les décisions que je prends, je les prends seul avec moi-même, dans un dialogue singulier".

Le prix 2016 de l'humour politique avait été remporté par l'ancien ministre de l'agriculture, Bruno Le Maire, pour cette phrase : "Mon intelligence est un obstacle".

Pour les six phrases retenues pour l'édition 2017, deux nouvelles sélections auront lieu à la fin mars et à la fin juin. 

C'est l'ancien patron de l'agence AFP, Jean Miot, qui préside le jury.