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Circulation : Grenoble met en place des vignettes anti-pollution obligatoires
©Reuters/Charles Platiau

Écologie

Après Paris, les 49 communes de la métropole alpine s'attaquent au fléau de la pollution de l'air.

L'agglomération grenobloise met en place, à partir de ce mardi, le dispositif des "certificats qualité de l'air" - vignettes automobiles qui identifient les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes -permettant de restreindre la circulation des véhicules les plus polluants en cas de dégradation durable de la qualité de l'air.

"Ce dispositif va permettre une gestion plus fine des pics de pollution", expliquait en octobre le préfet de l'Isère Lionel Beffre, en opposant ce système à la "démarche binaire" de la circulation alternée.

Dès le 5e jour d'un épisode de pollution, les véhicules immatriculés avant le 1er janvier 1997 (sans vignette) ne seront plus autorisés à circuler dans l'agglomération ainsi que sur les accès autoroutiers à la métropole grenobloise. Cette restriction de circulation concerne environ 8 % des véhicules et devrait intervenir trois à quatre jours par an en moyenne, selon un dossier de presse.

Verbalisation dès janvier 2017

A partir du septième jour de pollution, les véhicules munis des certificats quatre et cinq seront eux aussi interdits de circulation (soit 26 % des véhicules).

Dès le 1er janvier 2017, une verbalisation en période de pic de pollution interviendra et une amende de 22 à 35 euros pourra être infligée aux automobilistes en infraction.

Avec ce dispositif, les particules fines liées au trafic routier devraient diminuer de 8 % les cinquième et sixième jours et de 37 % les jours suivants. Par ailleurs, les restrictions de circulation seront accompagnées de réductions des vitesses maximales autorisées et de tarifications réduites, voire de la gratuité (à partir du septième jour), dans les transports en commun. "Il s'agit de construire un rapport plus rationnel à la voiture", précisait en octobre Yann Mongaburu, président (EELV) du syndicat mixte des transports en commun.

Lu sur le Figaro

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