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Agression de Kim Kardashian : le garde de nuit de l'hôtel raconte la terrible soirée
©Reuters

Drame

Les voleurs ont forcé le garde de nuit à leur ouvrir la chambre de Kim Kardashian et a été menotté.

Les détails du soir de l'agression traumatisante de Kim Kardashian continuent de filtrer. Aujourd'hui c'est le garde de nuit de l'hôtel--qui a au départ été décrit comme un concierge, mais aurait été gardien de sécurité--qui se confie et raconte son histoire au Daily Mail. Il est identifié seulement par son prénom, Abdulrahman, et se décrit comme un doctorant qui travaillait à mi-temps comme gardien de sécurité pour financer ses études. 

Tout commence à 2 heures 35 du matin. Trois hommes en uniforme de police apparaissent aux portes vitrées de l'hôtel et demandent à entrer. "J'ai vu les uniformes de police, les casquettes, et aussi les vestes avec les badges réfléchissants, comme la police. Tout parfait. Donc je suis allé leur ouvrir et juste lorsque j'ai ouvert, ils m'ont agrippé et m'ont menoté." Deux membres du gang portaient des cagoules, et le troisième avait relevé son col jusqu'à ses yeux. 

Les agresseurs exigent qu'il les mène à la chambre de Kim Kardashian. Ils le forcent à ouvrir la chambre avec la clé de secours de la réception, ce qui leur permet de rentrer et de mettre la main sur la star, son argent et ses bijoux. 

"On est arrivé à sa chambre et on a ouvert la porte. Elle était dans son lit. [...] Il l'a attaqué, lui mettant son pistolet dans la figure. Elle pleurait, elle criait, et disait, ne me tuez pas, j'ai des bébés, ne me tuez pas, s'il-vous plaît, j'ai des bébés ! Je suis une Maman ! Prenez ce que vous voulez ! Elle avait l'air terrifiée. Elle portait un peignoir blanc et avait ses cheveux attachés."

Le gang répétait qu'ils ne cherchaient que de l'argent, et ont demandé des bijoux lorsqu'ils ont découvert que Kim n'avait qu'une petite quantité de liquide avec elle. 

"Je lui ai dit, je vous le demande, ne lui faites pas de mal. Je l'ai répété. Il m'a dit, ne t'inquiète pas, on est ici pour l'argent. J'ai répété encore une fois, s'il-vous-plaît ne lui faites pas de mal. Il m'a répondu : reste calme et tout va bien se passer. Ne bouge pas, ne fait pas de bruit."

Abdulrahman rapporte également que les voleurs n'avaient pas pensé au fait que Kim Kardashian ne parle pas français, et se sont mis en colère jusqu'à ce que le garde joue l'interprète. 

"Un membre du gang lui répétait de se taire. J'ai mis ma main sur mon épaule et je lui ai dit de se calmer. J'ai dit, il faut que vous vous taisiez. Elle s'est assise sur le lit. Elle m'a demandé si on allait mourir. J'ai répondu que je ne savais pas, que je ne pouvais pas savoir. Elle a dit, "J'ai une famille et des bébés." Je lui ai dit que moi aussi, que j'ai un fils. Et elle s'est de nouveau mise à crier. C'est pour ça qu'il a mis du scotch sur sa bouche. Un long morceau de scotch, tout autour de sa tête."

Le gang a quitté la pièce lorsque le garde du corps de Kim, Pascal Duvier, qui était sorti avec les soeurs de la star, l'a appelé sur son BlackBerry. "J'ai vu son nom sur l'écran, et je leur ai dit : vous savez qui est entrain d'appeler ? C'est son garde du corps. Si elle ne répond pas, il viendra avec la police. Ils sont partis immédiatement."

Ayant déjà ligoté Kim Kardashian dans sa salle de bain, ils ont ligoté les pieds du garde et l'ont laissé derrière la porte de secours de la réception. Pascal Duvier, le garde du corps de Kim, est arrivé cinq minutes après avec son chauffeur. Ils ont libéré Abdulrahman et appelé la police, qui était sur les lieux quelques minutes plus tard. Étant donné que la police n'avait pas d'interprète, Abdulrahman a dû faire l'interprète de nouveau pour que Kim puisse faire sa déclaration à la police. 

L'homme rajoute que "j'ai dû garder les menottes sur moi jusqu'à presque cinq heures du matin parce que la police n'avait pas la capacité de les ouvrir. Ca m'a vraiment fait du mal. Les policiers n'ont pas été très professionnels. Ils ne se sont pas occupé de moi après, ne m'ont pas offert de soutien psychologique ou quoi que ce soit de ce genre. Je dois me réparer psychologiquement."

Lire le témoignage complet d'Abdulrahman sur Daily Mail Online >>>

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