Robert Rochefort, le vice-président du MoDem, aurait été interpellé pour exhibition sexuelle

Robert Rochefort, 60 ans, a été placé en garde à vue mercredi à 16h30 pour exhibition sexuelle, a appris BFMTV, confirmant une information de RTL. Selon les informations recueillies, il a été interpellé dans un magasin Castorama de Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines, après qu'un vigile a appelé la police signalant un homme s'exhibant sexuellement derrière deux adolescentes.

Selon la police, le vice-président du MoDem a reconnu les faits, s'est excusé et a indiqué ne pas pouvoir expliquer son geste. Les deux jeunes filles, âgées de 14 et 17 ans, ont été entendues dans la foulée. Elles n'ont rien vu, rien remarqué et n'ont pas porté plainte.

Robert Rochefort a été relâché à 21 heures après avoir accepté la proposition du parquet de Versailles : une procédure de composition pénale au 7 octobre prochain. Ce qui évite un procès. Cependant, il risque tout de même une amende et une injonction de soins.

"J'ai reconnu des choses fausses"

"Je suis sous le choc. Ce que dit RTL n'est pas exact. Si c'était exact, je ne serais pas libre.", explique Robert Rochefort à BFMTV.com. Il avoue avoir été placé plusieurs heures en garde à vue, mais nie "absolument" les accusations d'exhibition sexuelle. "Je ne me suis jamais exhibé devant des enfants. Je me suis fait piéger car je n'ai pas voulu passer la nuit en garde à vue. Est-ce que j'ai paniqué, est-ce que j'ai eu peur ? J'ai reconnu des choses fausses", clame-t-il, ajoutant qu'il avait été "menacé".

Il a également précisé qu'il n'est l'objet "d'aucune poursuite pénale" et qu'il n'a pas non plus été mis en examen, mais il souhaite toutefois prendre un avocat. A la question de savoir s'il a reconnu des faits d'exhibition, il répond : "Dit comme ça, non. Mais effectivement, cela peut être interprété comme ça", ajoute-t-il sans en dire davantage.

Du côté du MoDem, on préfère donner sa langue au chat. "On tombe de l'armoire évidemment, mais on va attendre de joindre Robert Rochefort pour commenter la situation", a simplement déclaré Marc Fesneau, le secrétaire général du parti.