Une famille canadienne attaque une banque de sperme car le donneur présenté comme un génie est en réalité un malade mental repris de justice.<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
James Christian Aggeles, donneur de sperme pour Xytex, n'est pas le "génie" vendu par la compagnie
James Christian Aggeles, donneur de sperme pour Xytex, n'est pas le "génie" vendu par la compagnie
©Capture Facebook

Oups

La banque en question n'en était pas à la première.

Comme le rapporte le quotidien canadien le National Post le 7 juin dernier, une famille de Colombie Britannique (Canada) a porté plainte contre un établissement de banque du sperme basé aux États-Unis, au motif que l'un de leurs donneurs, dont la famille a reçu la semence pour insémination artificielle, n'était pas du tout le "génie" qui leur avait été présenté, mais plutôt un criminel atteint de troubles mentaux.

La famille a donc enté un procès en juin contre Xytex Corp., une banque de sperme basée à Atlanta (Etats-Unis) et contre la société Genesis Fertility Centre Inc. à Vancouver (Canada).

Ce procès intervient deux mois après que trois familles canadiennes d'Ontario aient aussi attaqué Xytex en justice pour des raisons similaires.

Le donneur suspect (connu juste sous son numéro, "9623") pourrait ainsi être le père de 36 enfants, selon le National Post. D'après les registres de Xytex, il aurait un QI de 160, serait titulaire d'un Master et travaillerait sur une thèse en neuroscience.

En 2014, à l'occasion d'un e-mail aux familles, Xytex met accidentellement en copie le donneur, révélant ainsi son nom aux familles : "James Christian Aggeles".

Alors qu'il était donneur de sperme, il aurait effectué quelques séjours en hôpital psychiatrique, principalement suite à usage de drogues, et aurait été arrêté plusieurs fois par la Police, d'après les documents qui ont émergé lors du procès.

Pour être admis en tant que donneur chez Xytex, il n'avait subi qu'un questionnaire, et un examen médical de 10 minutes, sans qu'aucune de ses déclarations ne soient remises en cause. Pas même son QI annoncé à 130, que des employés de Xytex ont augmenté à 160, sans raison apparente.

Pour le moment, le procès est en cours, enregistré à la cour suprême de Colombie Britannique.

Lire aussi : L’anonymat du don de sperme contesté devant la justice… et toutes les autres questions délicates que soulève la PMA

Lu sur le National Post

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !