Complotisme
Royaume-Uni : le chat du Foreign Office accusé d'être un espion
Les membres du parti conservateur britannique ont soupçonné la Commission européenne d'avoir caché des micros dans le chat du ministère.
Très sérieusement, un député conservateur a demandé officiellement, lors d'une séance à la Chambre des communes, à Philip Hammond, le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères, si Palmerston, le chat du ministère, n'était pas une "taupe". En pleine campagne autour du Brexit et avant le référendum du 23 juin, les conservateurs soupçonnaient la Commission européenne de les espionner en ayant dissimulé des micros sur Palmerston. L'idée du chat espion a commencé comme une rumeur ; la rumeur s'enflant, un député a décidé de clore le sujet en posant officiellement la question.
Le ministère a confirmé que ce chat de gouttière, adopté à la SPA et non au KGB, a été recruté pour une autre mission, bien moins rocambolesque : chasser les souris qui pullulent au ministère. Tâche à laquelle il s'applique parfaitement, si l'on en croit son compte Twitter...
Going to be looking high and low to find the huge Hunt everyone keeps talking about #determined#yummypic.twitter.com/ZaRFuEtiNC
— Palmerston the Cat (@PalmerstonFOCat) 27 avril 2016
Pour mémoire, Lord Palmerston a été un grand chef de la diplomatie britannique au XIXème siècle, ministre des Affaires étrangères pendant 16 ans, de 1830 à 1841 et de 1846 à 1851.
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