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Renaud : "Plus jamais je ne voterai socialiste"
©REUTERS/Denis Balibouse

Présidents, sous-ministres et petits rois sans gloire

Le chanteur, dont le nouvel album sort le 8 avril, affirme qu'il pourrait voter pour François Fillon, "un vrai républicain".

Renaud n'est pas pas tendre avec le gouvernement, dans une interview publiée ce dimanche dans Sud-Ouest. Et la liste de ses griefs est longue : "L’accord signé avec la Turquie est honteux. Comme tout ce que fait cette soi-disant gauche au pouvoir: la déchéance de nationalité, la réforme du Code du travail... Des choses que même la droite n’aurait pas osé initier."

Pour le chanteur, qui avait soutenu Ségolène Royal en 2007, c'est acté : "Plus jamais je ne voterai socialiste. Personne ne m’enthousiasme aujourd’hui, personne".

Enfin, presque personne. Dans une autre interview au Journal du Dimanche, le chanteur déclare par ailleurs qu’il "va peut-être voter pour un François Fillon que je pense être un parfait honnête homme, un vrai républicain". "C’est compliqué quand même", admet-il : "Mélenchon, c’est le gauchisme, l’aventurisme, un idéalisme désuet. Le Pen, c’est la peste brune".

Troisème interview, cette fois dans le Parisien. Il y affirme cette fois que "la politique, entre guillemets, de gauche de ce gouvernement me débecte profondément. Je ne vais pas voter Fillon, quand même ! Si je n’ai que le choix de voter entre la droite et l’extrême droite, je voterai à droite. Sauf Sarkozy. Là, j’irai à la pêche à la ligne. Hollande, j’ai voté pour lui par défaut… Un mec qui remet la Légion d’honneur à un ministre d’Arabie saoudite, qui pond la loi Travail que même la droite n’aurait pas osé voter, la déchéance de nationalité…"

Finalement, un seul homme semble vraiment trouver grâce aux yeux du chanteur : Nicolas Hulot. "Il fait ce qu’il aime, qui dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Mais il ne veut pas y aller et il n’a pas tout à fait tort."

Lu dans Ouest-France

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