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Le sénateur Jean-François Mayet élu "macho de l'année"
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It's raining men

L'association féministe les Chiennes de garde a décerné ce samedi ses prix de "macho de l'année". Le sénateur de l'Indre est le grand gagnant.

Le machisme en politique est malheureusement toujours présent. En réaction, l'association féministe les Chiennes de garde décerne depuis huit ans le prix "Macho de l'année".

A quelques jours de la journée internationale des droits des femmes, elle a décerné ce prix peu convoité, mais les nominés ne manquent pas, au sénateur Les Républicains (LR) Jean-François Mayet. 

En juillet 2015, lors d'un débat au Sénat sur la désertification médicale dans les territoires ruraux, il avait expliqué qu'une des cause de la désertification est "la féminisation, puisque 75 % des nouveaux diplômés sont des femmes. Or nonobstant l'égalité, elles sont quand même là pour faire des enfants..."

La sénatrice UDI Chantal Jouanno lui avait répondu qu'elles "ne sont pas là 'pour' faire des enfants ; elles font des enfants, c'est différent !". Le sénateur avait rétorqué :  "En effet. Mais ce n'est pas à 50 ans qu'elles en feront. Ma fille a fait des enfants à 41 et à 42 ans : gérer deux enfants en bas âge en même temps qu'une carrière de médecin, ce n'est pas une sinécure !".

Son "dauphin" est le militant écologiste Stéphane Lhomme, qui avait écrit lors de l'arrivée de l'ex-députée écologiste Barbara Pompili au gouvernement : "La fausse écolo mais vraie notable #barbarapompili vole au secours de l'aviateur familial #manuelvalls: une place de ministre pour une pipe ?". 

Un "prix macho du déshonneur" a été décerné au député LR Jacques Myard. Il est épinglé pour deux phrases : "Je ne serre pas la main aux connes, ça pourrait les instruire", qu'il avait lancé à des militantes du groupe féministe La Barbe, et un propos destiné à une journaliste : "Ah ce portrait que vous avez fait de moi, j'en jouis encore ! Ca vous choque que je parle d'orgasme ?".

Tout au long de l'année, les Chiennes de garde ont répertorié des déclarations publiques machistes. Elles en ont soumis 11 aux membres de l'association, qui ont voté sans connaître le nom des auteurs.

Lu sur Europe 1

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