Attentats à Paris : Mark Zuckerberg explique pourquoi Facebook a déclenché "Safety check"<!-- --> | Atlantico.fr
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Le créateur du réseau social a changé sa photo de profil en la drapant des couleurs du drapeau français.
Le créateur du réseau social a changé sa photo de profil en la drapant des couleurs du drapeau français.
©Reuters

Deux poids deux mesures

Après les critiques, notamment de Beyrouth, le fondateur du réseau social, explique pourquoi le bouton "Safety check" a été mis en place à la suite des attentats à Paris du vendredi 13 novembre.

Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, explique pourquoi le bouton "Safety check" a été mis en place à la suite des attentats à Paris du vendredi 13 novembre. En effet, alors que le dispositif a été déclanché à Paris, les Libanais, eux, n'ont pas eu cette possibilité. Ils ont pourtant vécu un attentat la veille des attaques de Paris, jeudi 12 novembre, faisant 43 morts et 239 blessés dans la banlieue sud de Beyrouth .

Le "Safety check" dans la foulée des attentats de vendredi 13 novembre à Paris. Il s’agit d’un outil qui permet d’envoyer d’un clic le message « Je suis en sécurité" à tous ses contacts. Quelque 5,4 millions de personnes l’auraient utilisé, indique Facebook dans un communiqué. Zuckerberg n'a pas eu d'autre choix que de réagir. Il l'a fait sur son propre mur Facebook, expliquant que cette fonctionnalité lancée en 2011 n'était prévue initialement que pour les cas de catastrophes naturelles. Il précise que la décision de réactiver cette fonctionnalité "pour d’autres désastres humains à venir" n’a été prise par Facebook que dans la nuit du 13 novembre.

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Les réactions ont été nombreuses : de nombreux internautes y ont notamment vu deux poids deux mesures et ont aussitôt exprimé leur indignation, comme le relève The Independent en citant le blogueur libanais, Joey Ayoud, dont le post a été partagé près de 10.000 fois sur Facebook . "Il y a eu deux horribles nuits. La première a ôté la vie à plus de 40 personnes à Beyrouth, la deuxième plus de 100 à Paris. Il me semble évident que la mort de mes compatriotes à Beyrouth n'a pas autant d'importance aux yeux du monde que celle de mes autres compatriotes à Paris", a-t-il notamment regretté. 

Lu sur Les Echos

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