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Metz : un professeur condamné pour s'être masturbé... devant un film sur la guerre 14-18
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Coup de canon

L'homme avait une première fois été surpris alors qu'il se masturbait, dans un cinéma, devant Astérix.

Est-ce un fétichiste des casques, ou des poilus ? Un proviseur d'un lycée de Metz a été condamné vendredi 7 novembre à deux mois de prison avec sursis, deux ans d'obligation de soins et 600 euros d'amende, pour s'être exhibé à deux reprises dans un cinéma de Saint-Julien-lès-Metz.

L'homme, qui a dans les deux cas mené sa petite affaire hors du cadre de ses fonctions, a été surpris le 13 octobre dans un cinéma alors qu'il se masturbait au dernier rang d'une salle presque vide, projetant un film sur la guerre de 1914. Il avait alors été placé en garde à vue.

L'un des employés du cinéma l'avait reconnu et a indiqué aux autorités que l'homme avait déjà été chassé d'une salle, en décembre 2014, alors qu'il se masturbait devant le film Astérix.

Vendredi, devant le tribunal correctionnel de Metz, le président a souligné le "gros décalage" entre les accusations et "le comportement que l'on attend" d'un proviseur de lycée.

L'accusé a reconnu la gravité des faits et a expliqué être, depuis, "mort socialement" et dans une situation "très fragile" sur le plan familial. "Je ne fais plus l'objet d'aucune communication ou d'aucun contact, sauf un ami", a-t-il déclaré. Suspendu de ses fonctions, il compte demander sa retraite plus tôt que prévu.

Le procureur avait requis quatre mois de prison avec sursis, une injonction de soins pendant 2 ans et 2 000 euros d'amende.

"Aujourd'hui, on a un peu le sentiment que la justice a plutôt voulu sanctionner un comportement immoral que de juger en droit ce dossier", a réagit l'avocat de la défense, Me Nicolas Matuszak.

Lu dans L'Express

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