Jean-Michel Apathie dénonce le "journalisme-voyou" de Mediapart<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Michel Apathie démarre ce lundi sur Europe 1.
Jean-Michel Apathie démarre ce lundi sur Europe 1.
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Déontologie

A l'occasion de son arrivée sur Europe 1, lundi, le journaliste fait part à l'AFP de son malaise face aux journalistes qui recours à des caméras ou micros cachés.

Jean-Michel Aphatie profite de son arrivée à Europe 1, où il va prendre en charge avec Maxime Switek "Europe Midi", pour donner sa vision du journalisme. Dans une interview à l'AFP publiée ce weekend, il s'exprime notamment sur son bras de fer avec Mediapart, dont il critique régulièrement les méthodes depuis l'affaire Cahuzac.

Même si l'histoire lui a donné tort, "pas une seconde" il ne regrette d'avoir douté publiquement des informations de Mediapart sur le compte suisse de Jérôme Cahuzac, indique-t-il. "Pour Jérôme Cahuzac, pourquoi devait-on croire Mediapart ? Le journalisme, c'est prouver ce qu'on avance, ce qu'ils ne faisaient pas. On a demandé à Cahuzac de prouver qu'il était innocent, comme dans les sociétés totalitaires. Mediapart a demandé au procureur d'ouvrir une enquête, comme si les journalistes étaient des auxiliaires de justice, et c'est sur la base de cette enquête que Cahuzac a avoué. L'enquête de Mediapart est à citer en contre-exemple dans les écoles de journalisme!", lance-t-il.

Lui qui n'avait cessé, à l'époque, de réclamer "des preuves" de ce qu'avançait Mediapart estime que "le journaliste d'aujourd'hui cache ses caméras, s'affranchit de toutes règles, ce que même la police ne fait pas. Il planque, et hop, tout est public. Est-ce que tout est bon au nom de l'information ? Peut-on espionner, cambrioler, cacher un micro sous la table ?"

"Aujourd'hui en France on a trop de complaisance envers ce journalisme voyou. Comme on trouve que ceux qui nous gouvernent sont nuls, on peut tout contre eux : les écouter, les espionner, les voler. C'est consternant", poursuit-il, avant de rappeler que "le journaliste n'est ni un justicier ni un juge d'instruction".

Lu dans Le Point

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