ONU : le stagiaire contraint de dormir dans une tente démissionne<!-- --> | Atlantico.fr
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David Hyde avait tenté se chance à l'ONU pour un stage non rémunéré en raison du prestige de l'institution.
David Hyde avait tenté se chance à l'ONU pour un stage non rémunéré en raison du prestige de l'institution.
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Génération précaire

Le jeune étudiant néo-zélandais effectuait un stage non rémunéré dans l'antenne de la prestigieuse institution de Genève et appelle à l'union de tous les stagiaires du monde entier pour plus de droits sociaux.

David Hyde, le jeune étudiant néo-zélandais, sera assurément blacklisté dans les ambassades. En effet, l'étudiant a annoncé ce mercredi 12 août qu’il décidait d'abandonner en cours de route son stage non rémunéré à l'ONU de Genève. Le jeune homme avait révélé dans La Tribune de Genève qu'il était contraint de dormir dans une tente sur la rive du lac Léman, à défaut de recevoir une indemnité de stage.Aujourd'hui, le jeune homme explique devant le palais des Nations de Genève : "J'ai choisi de démissionner parce que je sens que cela serait trop difficile de continuer à me concentrer sur mon travail en tant que stagiaire".

Le Néo-Zélandais avoue qu'il savait dès la signature de la convention que le stage était non rémunéré mais voulait à tout prix faire un stage à l'ONU pour la renommée de l'institution, comme beaucoup d'étudiants. Le jeune homme n'a pas perdu son sens politique et a déclaré qu'il souhaitait mener un nouveau combat : "Tous les stagiaires dans le monde devraient s'unir pour obtenir la reconnaissance de notre valeur et l'égalité de droits qui nous est due" (..)"à travail égal, salaire égal".

Chaque année, de nombreux étudiants de Sciences Po tentent leur chance pour des stages non rémunérés à l'ONU ou à l'UNESCO en raison du prestige de ces institutions. Le site de l'UNESCO (basée à Paris ) explique la raison pour laquelle ces stages sont non rémunérés : "assimilé à une véritable démarche personnelle de votre part, il va de soi que votre stage s'inscrit dans le cadre de vos études et n’engage pas l’UNESCO à votre égard." En France, les stages d'une durée supérieure à 2 mois sont obligatoirement rémunérés 510 euros. Il est donc souhaitable que l'étudiant néo-zélandais trouve du travail dans l'Hexagone.

Lu sur Le Figaro

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