Google veut stopper le "revenge porn" qui consiste à diffuser des images à caractère sexuel sans consentement <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
High-tech
Google veut stopper le "revenge porn" qui consiste à diffuser des images à caractère sexuel sans consentement
©Reuters

Tu veux ou tu veux pas ?

La firme américaine va mettre en place dans les prochaines semaines un formulaire qui permettra aux victimes de ces actes malveillants de signaler les pages où elles apparaissent, afin que celles-ci soient effacées des pages de résultats.

Fini le "revenge porn" ? Google, le géant américain de l'Internet le souhaite et a déclaré avoir pris des mesures pour tenter d'enrayer ce phénomène qui consiste à diffuser des images à caractère sexuel sans le consentement des personnes photographiées ou filmées. "Nous avons eu vent de nombreuses histoires troublantes de "porno-vengeance" (ou revenge porn en anglais), où une personne qui cherche à humilier publiquement son ex-partenaire va publier sur internet des images intime", a expliqué un des patrons de la recherche de Google dans un post de blog. 

"Notre philosophie a toujours été que les recherches doivent représenter tout le Web, explique sur le blog de Google Amit Singhal, responsable du département +qualité de recherche+. Mais les images de porno vengeur sont extrêmement personnelles et émotionnellement préjudiciables. Elles ne servent qu’à dégrader les victimes, qui sont principalement des femmes. Il y a également des "histoires de hackers qui distribuent des images après les avoir volées sur les comptes de leurs victimes", a poursuivi ce dernier.

La société américaine s'inquiète de ces phénomènes dont sa page de résultats est de fait devenue un des relais. "Certaines images se retrouvent utilisées sur des sites de chantage (sextorsion) où l'on force les personnes à payer pour que les clichés soient retirés", rapporte le responsable. Google a donc décidé de retirer de ses résultats les photos de personnes nues ou sexuellement explicites, lorsque ces dernières en font la demande. Une politique similaire est déjà appliquée par le groupe concernant la diffusion de certaines données sensibles comme les numéros de compte bancaire ou les signatures. 

Google rejoint ainsi Reddit et Twitter, qui ont récemment annoncé des mesures pour lutter contre le "revenge porn".

En France, des photos de la nageuse Laure Manaudou, totalment nue, avaient été diffusées par son ex-petit ami italien et avait fait le tour de la Toile.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !