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L'exceptionnelle découverte de la dépouille pratiquement intacte de Louise de Quengo, morte en 1656 à Rennes
©Reuters

Extraordinaire !

Morte depuis 358 ans, la noble dame Louise de Quengo a été découverte à Rennes, avec une grande partie de ses cheveux, sa peau, ses organes ainsi que son cerveau.

Louise de Quengo, noble dame bretonne du XVIIe siècle, n'aurait certainement pas imaginé qu'elle serait déshabillée, reluquée et occultée quatre siècle après sa mort. En effet, les archéologues de l'Inrap chargés de fouiller le couvent des jacobins de Rennes avant qu’il ne soit transformé en un solennel Palais des congrès, ont découvert entre 2011 et 2013, que le site avait fait office de lieu de sépultures pendant plusieurs siècles. Ainsi ont-ils trouvé près de 800 tombes et eu l'étonnante surprise de découvrir 5 sarcophages de plomb.

358 plus tard, elle a encore son cerveau

En mars 2014, les explorateurs découvrent dans l'un d'entre eux, un corps en état de conservation pratiquement intact. Les chairs, la peau, les cheveux et les organes intérieurs, dont le cerveau ont été conservés. Il s'agit de la noble dame Louise de Quengo, dame de Brefeillac morte en 1656 et veuve du chevalier  Toussaint de Perrien, seigneur de Brefeillac-Querbrézelec et décédé 7 ans plus tôt. Selon Le Point, il était coutumier à cette époque, de léguer ses organes vitaux à ses proches ou à une institution religieuse, expliquant ainsi pourquoi Louise de Quengo avait conservé le cœur de son défunt mari dans un reliquaire afin qu'il soit placé dans son cercueil à elle. Ce sont les inscriptions faites sur ce reliquaire qui ont permis d'identifier le corps de Louise de Quengo.

Celle-ci était enveloppée dans une cape, habillée en none, certainement parce qu'elle avait adopté la vie monacale à la suite du décès de son mari. La dame tenait également un crucifix dans les mains en gage de foi. Une conférence sur cette découverte inédite sera donnée le 21 juin prochain à Rennes lors des Journées nationales de l'archéologie. Après avoir étudié le corps et procédé à de multiples examens, les archéologues ont assuré que la noble dame serait de nouveau inhumée au cimetière nord de Rennes dans les prochaines semaines.

Lu sur Le Point

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