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Des intempéries obligent l'avion Solar Impulse 2 (Si2) à s'immobiliser au Japon
©Reuters

Ca vole pas haut

Son pilote André Borschberg : "Si2 est maintenant garé à Nagoya. Quel vol! Hâte de poursuivre cette aventure avec Bertrand Piccard".

Solar Impulse 2 (Si2), le premier avion 100% solaire, avait entrepris samedi soir, la dernière étape de son tour du monde en décollant de l’aéroport chinois de Nanjing à 18:30 heure universelle, pour une grande traversée du Pacifique. Censée durer 5 jours et 5 nuits, l’étape comptait 5000 km et prévoyait  un atterrissage à Hawaï, la plus grande performance jamais réalisée par l’avion. Pourtant, alerté par l’équipe en charge de la surveillance météorologique du centre de contrôle de Monaco, qu’un front froid (frontière entre beau et mauvais temps) se présentait, son pilote André Borschberg a décidé d’écourter l’étape et de faire atterrir l’appareil à Nagoya au Japon où il est encore immobilisé.

En effet, le bon déroulement du vol dépendant principalement du souffle du vent, Solar Impulse 2 n’a aucune résistance face aux éventuelles turbulences. Par ailleurs, conçues pour une exposition maximale au soleil, ses ailes ne peuvent pas s’incliner à plus de 5°, ce qui rend sa marge de manœuvre limitée.  Ainsi, l’appareil de 2,3 tonnes pourrait être détruit en plein vol si la puissance du vent, des éclairs ou des pluies est trop puissante. Car si l’énergie captée par ses 17 000 cellules solaires lui permette de s’élever jusqu’à 8 500 mètres d’altitude, où les turbulences sont pratiquement inexistantes, la nuit, l’avion n’est alimenté que par sa batterie et descend à une altitude de 1 000 mètres.

André Borschberg salue tout de même la performance de l’appareil sur son compte Twitter : "Si2 est maintenant garé à Nagoya. Quel vol! Hâte de poursuivre cette aventure avec Bertrand Piccard".

Lu sur Science et vie

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