Osé
Les adeptes du porno manifestent au Royaume-Uni avec un "face-sitting protest"
Le parlement britannique a légiféré sur les pratiques autorisées dans les films pornographiques. La riposte se prépare en cuir et à grands coups de cravaches.
L'image était particulièrement étonnante. Ce vendredi 12 décembre, plusieurs dizaines d'activistes s'étaient rassemblés devant le palais de Westminster. Au programme, du face-sitting, pratique sexuelle qui consiste à s'assoir sur le visage de son partenaire (généralement la femme sur l'homme).
C'est justement une des pratiques que les parlementaires ont interdit dans les films pornographiques anglais. Alors 200 personnes se sont réunies, certaines vêtues de cuir ou habillées comme des aristocrates, pour protester : "Que voulons-nous ? Du face-sitting ! Quand le voulons-nous ? Maintenant !"
"Ce que fait le gouvernement, c'est de prendre nos libertés personnelles sans nos permissions" s'indigne Charlotte Rose, une travailleuse du sexe qui a organisé l'évènement. 22 couples ont ainsi réalisé un "face-sitting protest" devant de nombreux badauds.
Outre le face-sitting, de nombreuses autres pratiques sont désormais interdites dans le porno anglais : la fessée, l'éjaculation féminine ou encore le fisting (qui consiste à introduire sa main). Pour de nombreux activistes, c'est le plaisir des femmes qui est avant tout censuré. "Ce sont des lois très sexistes" explique l'un d'eux. "Elles ne concernent que le plaisir des femmes et non celui des hommes."
Pour autant, la mesure des parlementaires aura finalement peu d'impact puisqu'elle ne concerne que la pornographie britannique. Avec internet, le porno s'est largement mondialisé.
Facesitting is in action!! Ppl complaining ground is cold... #pornprotestpic.twitter.com/pKM6n16Itf
— Radhika Sanghani (@radhikasanghani) 12 Décembre 2014
Lots of bondage and fetish outfits on show at #facesitting#pornprotestpic.twitter.com/jRtN0NEgsi
— Radhika Sanghani (@radhikasanghani) 12 Décembre 2014
After spending hours at the #facesitting#pornprotest, here's what I think of it. http://t.co/E3ZqohlkFEhttps://t.co/cMbb8sllkF
— Radhika Sanghani (@radhikasanghani) 12 Décembre 2014
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