Rosetta : l'eau des océans sur Terre ne proviendrait pas des comètes <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
L'eau contenu sur Tchouri n'est pas de la même composition que celle sur terre.
L'eau contenu sur Tchouri n'est pas de la même composition que celle sur terre.
©Agence spatiale européenne

La vérité est ailleurs

Selon des analyses réalisées la semaine passée, l'eau des océans sur Terre viendrait des astéroïdes.

A la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Selon les analyses réalisées par la sonde européenne Rosetta, d'où s'est envolé le robot Philae, l'eau contenu dans les noyaux cométaires ne peut être à l'origine de l'apparition d'océans sur Terre. Des conclusions qui permettent de donner une orientation aux recherches.

"Nous devons conclure que l'eau terrestre a été plus probablement apportée par des astéroïdes que par des comètes", a expliqué lors d'une conférence de presse Kathrin Altwegg de l'Université suisse de Berne, principal auteur de cette étude publiée mercredi dans la revue américaine Science. "A mon avis, ce résultat de Rosetta ne bouleverse pas les choses mais les rend un peu plus complexes qu'on ne le pensait, tout en renforçant l'hypothèse des astéroïdes" comme source de l'eau terrestre, commente de son côté Francis Rocard, responsable du programme Rosetta au Centre national d'études spatiales. 

Ces conclusions scientifiques reposent sur la composition des eaux découvertes sur la comète. Concrètement, l'eau est symbolisée par la formule H2O. Selon les données recueillies dans le noyau cométaire, le H n'est pas le même que celui contenu dans nos mers. Il s'agirait d'un cousin appelé isotope, deux fois plus lourd, les deurérium, symbolisés par la lettre D. Dans nos mers, sur 10 000 molécules d’eau, on trouve trois atomes lourds. Mais sur Tchouri, c’est trois fois plus, selon les chercheurs. "Cette mesure du ration D/H dans l'eau est l'un des résultats les plus fondamentaux de la mission, dont c'était l'un des objectifs majeurs", rappelle Olivier Mousis, coauteur de l’article et professeur à l’université de Franche-Comté.

Lu sur 20 minutes

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !