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Excédés, les Londoniens engagent des snipers pour se débarrasser des renards
©Flickr / soualte

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Les 10 000 renards de la capitale anglaise sont accusés de dévaster les jardins et d'être dangereux pour l'homme.

Aux grands maux, les grands remèdes. Excédés par l'invasion de renards dans leur ville, les Londoniens n'hésiteraient plus à engager des snipers pour se débarrasser des velus canidés. Les chiffres sont impressionnants. On estime à 10 000 le nombre de renards vagabondant dans les rues de Londres. Selon un sondage, 70% des Londoniens interrogés ont déclaré en avoir vu un la semaine précédente.

Accusés de détruire les plantations, de tuer les animaux domestiques, d'éventrer les poubelles ou encore de propager des maladies (bien qu'aucun cas de rage n'ait été identifié en Grande-Bretagne), les renards s'en prennent parfois aux humains. En 2010, deux jumelles de neuf mois avaient été admises à l'hôpital après qu'un animal se soit introduit dans leur chambre et les aient blessées au visage.  

Alors, les Londoniens ont décidé de passer à la vitesse supérieure et d'embaucher des tireurs pour éliminer la menace. Une activité prêtant à polémique mais qui n'est pas illégale. Le New York Times a interviewé Phil, un plombier qui arrondit ses fins de mois en chassant les canidés indélicats.

Phil déclare qu'il se fait payer 75$ le premier renard, 50£ les suivants. On l'appelle pour toutes sortes de raison. "Un de mes clients m'avait engagé par vengeance", explique t-il. "Un renard avait tué son chihuahua" ajoute-t-il. La guerre entre pro et anti-renard fait rage à Londres. Tandis que certains leurs tirent dessus, d'autres habitants les nourrissent. Phil ne veut d'ailleurs pas donner son nom de famille, car il a peur des représailles.

Sur le ton de la plaisanterie, Boris Johnson, le facétieux maire de Londres avait appelé en juin à remettre au goût du jour la chasse au renard. Il ne pensait sans doute pas être si bien entendu.

Lu sur le New York Times

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