Une ville polonaise bannit Winnie l'Ourson car "il ne porte pas de pantalon"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Demain, il enlève le haut.
Demain, il enlève le haut.
©

Pauvre Winnie

Des membres de la municipalité de Tuszyn, en Pologne, estiment que Winnie l'Ourson est "totalement inapproprié pour les enfants" puisqu'il est "à moitié nu".

C'est ce qu'on appelle discuter sur le sexe des anges. Ou débattre sur celui de Winnie l'Ourson. Le Croatian Times rapporte une conversation étonnante (mais apparemment très sérieuse) survenue lors du conseil municipal de Tuszyn, une petite ville du centre de la Pologne.

Alors que le conseil devait décider d'une nouvelle mascotte pour le terrain de jeu des enfants de la ville, quelqu'un a proposé Winnie L'Ourson. Une suggestion qui n'a pas fait l'unanimité sur les bancs des élus conservateurs. Ryszard Cichy a d'abord fait remarquer que "le problème de cet ourson, c'est qu'il n'a pas une garde-robe complète. Il est à moitié nu, ce qui est totalement inapproprié pour des enfants".

Il a proposé d'utiliser un ours de conte polonais : "le nôtre est habillé de la tête aux pieds, pas comme Winnie qui n'a que le haut".

L'enregistrement du débat, qui a été transmis à la presse locale, laisse ensuite entendre un débat sur la sexualité de l'ourson... et de son auteur.

"Il n'a pas de pantalon car il n'a pas de sexe, c'est un hermaphrodite", peut-on entendre. Hanna Jachimska, membre du conseil, s'en prend ensuite au créateur de Winnie, Alan Alexander Milne : "C'est très perturbant ! L'auteur avait plus de 60 ans et a coupé les testicules de Winnie avec un rasoir car il avait un problème avec sa propre sexualité !"

Finalement, le choix de la mascotte n'a toujours pas eu lieu. Mais Winnie est écarté de la liste des candidats potentiels, écrit le Croatian Times.

Lu sur le Croatian Times

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !