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A 333km/h sur un vélo-fusée, François Gissy a battu son propre record du monde.
A 333km/h sur un vélo-fusée, François Gissy a battu son propre record du monde.
©Capture d'écran Youtube

Trop fort

Après avoir atteint les 263 km/h sur un vélo-fusée en mai 2013, le Français a franchi la barre des 300 km/h sur le circuit de Castellet, dans le Var, vendredi 7 novembre. Lors de sa course, le GPS de son vélo a indiqué un pic à 333km/h.

Il a battu son propre record du monde. Après avoir atteint les 263 km/h sur un vélo-fusée en mai 2013, le Français François Gissy a franchi vendredi 7 novembre la barre des 300 km/h sur le circuit de Castellet, dans le Var. Lors de sa course, le GPS de son vélo a indiqué un pic à 333km/h. L'exploit du jeune sportif de 32 ans a été possible grâce à sa collaboration avec l'ingénieur Arnold Neracher, qui a conçu le moteur de l'engin.  

"Le moteur est un propulseur fusée. Il fonctionne avec du peroxyde d’hydrogène très concentré à 90%. Si vous en mettez sur une chaussure, ça prend feu. Le liquide vient à travers un catalyseur. Le peroxyde d’hydrogène dégage énormément de chaleur en se décomposant. Au final, c’est même écologique, car il ne sort que de la vapeur d’eau et de l’air du pot d’échappement. Le tout crée une poussée qui me propulse", a expliqué François Gissy à Corse Matin. Les autres éléments de l'engin ont été construits très simplement : "Le reste du vélo est fait maison. Le cadre a été fait chez des amis en Espagne. Les freins sont de banals patins en caoutchouc bas de gamme. Les pneus, en revanche, sont faits pour la vitesse. Ils ont été testés par Michelin à 300 km/h pendant une heure avec 100 kg de charge sur chaque pneu."

Téméraire mais pas fou, François Gissy est conscient du risque qu'il encourt à s'envoler à une telle vitesse. "C'est pour cela que je suis couché sur le vélo, afin de procéder à un équilibrage des masses. La piste joue également un rôle très important, elle doit être vraiment lisse car s'il y a une bosse, je pourrais m'envoler. Le vélo est très léger". Et le sportif d'expliquer les sensations ressenties au moment de sa performance. "Il n'y a pas de plaisir, le cœur bat très fort, c'est un défi. Le plaisir vient après lorsqu'on voit les chiffres".

Aujourd'hui, François Gissy a déjà un son nouvel objetcif : dépasser la barre des 400 km/h. "Mais pour concevoir un vélo encore plus puissant, il nous faudrait des sponsors. C'est notre unique frein." 

Lu sur Le Parisien

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