Des tests ADN confirment la fin du mythe sur le yeti <!-- --> | Atlantico.fr
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©London Looks / Creative Commons

Touffe de poil

Une trentaine d'échantillons de poils obtenus par des chasseurs de yeti du monde entier ont révélé qu'il s'agissait de tout sauf d'une créature fantastique.

Mauvaise nouvelle pour ceux qui croyaient encore à l'abominable homme des neiges. Les résultats d'une nouvelle recherche sur la mystérieuse créature ont été dévoilés ce mardi. Entreprise par le généticien de l'université d'Oxford, Bryan Skykes, ainsi que le musée de géologie de Lausanne, l'étude, qui a rassemblé 30 échantillons ADN, montre que le yeti n'existe pas.

En 2012, le chercheur et son équipe débute la recherche et sollicite les musées et collections privées qui ont en leur possession des poils de soi-disant yeti. C'est là qu'il commence à extraire l'ADN de plusieurs échantillons afin de les comparer avec le génome d'animaux plus connus.

Et voilà les résultats tant attendus : huit échantillons en provenance de Russie recoupent ceux d'une vache, d'un cheval, d'un ours noir ou d'un raton-laveur. D'autres poils obtenus en Californie et dans l'Etat de Washington seraient ceux d'un ours noir, d'un porc-épic, d'une vache, d'un loup, d'un mouton, d'un cheval ou même d'un homme.

Toutefois, un échantillon recueilli il y a quarante ans sur le plateau tibétain suggère qu'une espèce d'ours inconnue pourrait vivre dans l'Himalaya. Bryan Sykes reste optimiste sur de nouvelles pistes qui pourraient expliquer l'origine du yeti : "nous allons effectuer d'autres tests pour découvrir" si ces poils sont ceux d'un ours hybride encore méconnu. "Mais nous devons d'abord en découvrir un dans la nature. L'expédition est en phase préparatoire", a-t-il ajouté. 

Lu sur Le Figaro

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