Le chlorure de sodium utilisé pour le salage des routes serait néfaste pour les papillons<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
Les papillons voient leur taux de mortalité augmenter à cause du salage des routes
Les papillons voient leur taux de mortalité augmenter à cause du salage des routes
©Reuters

ça ne manque pas de sel

Selon une étude menée aux Etats-Unis, le sel routier a aussi un impact sur l'écosystème des lacs et des rivières.

Les papillons semblent menacés par un phénomène auquel on ne pensait pas forcément. Selon une étude américaine, le salage des routes en hiver pourrait écourter leur espérance de vie. Le chlorure de sodium serait donc néfaste. Selon cette étude menée, il a aussi un impact sur l'écosystème des lacs et des rivières.

Les papillons monarques et les papillons blancs seraient les principales espèces touchées. D'après les spécialistes, cela proviendrait de leur nourriture. En effet, ils se nourrissent de laiteron et de ses fleurs, une mauvaise herbe qui pousse très souvent sur le bord des routes. Ces fleurs seraient remplies de sel l'hiver en période de mauvais temps. Le taux de chlorure de sodium serait jusqu'à 30 fois supérieure à la normale.

Le salage aurait des conséquences chez les papillons selon le sexe. Pour les mâles, il provoquerait un sur-développement des muscles utilisés pour voler. Chez les femelles, la taille de leur cerveau augmenterait. La mortalité serait aussi en augmentation en cas de quantité excessive ingurgitée. D'après les spécialistes, "le taux de survie des chenilles des papillons monarques nourris de laiteron provenant des bords de route, contenant des taux élevés de sel, était nettement plus faible (40,5%) que chez celles élevées avec des herbes d'une prairie (58,2%)". Des recherches similaires ont déjà montré que le salage des routes "peut brûler le feuillage des végétaux ou dessécher leurs racines" .

Lu sur France TV Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !