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Les réalisateurs britanniques
priés d'être plus patriotes
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Vendre du rêve

L'office de tourisme britannique estime qu'ils ne mettent pas assez en valeur les joyaux nationaux.

Il faut vendre du rêve. C'est en substance ce que demande aux réalisateurs britanniques l'office de tourisme national, Visit Britain. Dans une étude internationale, il explique que les paysages et les lieux montrés par des films ont un impact essentiel sur les choix de près de 40 % des touristes. Par exemple, les châteaux d'Alnwick et de Chatsworth ont vu leur fréquentation boostée par les adaptations de Harry Potter et Orgueil et préjugés.

Une étude récente d'Oxford s'est penchée sur ces chiffres, comme le résume le Guardian :

"En analysant l'impact de 12 films populaires américains, l'étude a montré que lorsque'une scène mémorable est associée à un lieu accessible, il y a une augmentation de 40 à 50 % du nombre de visiteurs - une augmentation qui dure au moins quatre années après la sortie du film."

En comparaison, les films britanniques ont tendance à situer leurs scènes les plus mémorables dans les lieux les plus anonymes. C'est le cas des retrouvailles finales d'Andie MacDowell et Hugh Grant dans Quatre mariages et un enterrement. Et c'est exactement ce que Visit Britain voudrait changer. Au nom de la bonne santé du tourisme national, il faudrait donc que les réalisateurs british s'inspirent de la mise en valeur de l'Empire State Building dans King Kong, Elle et lui, Nuits blanches à Seattle... et bien d'autres.

Lu sur le Guardian

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