Nicolas Sarkozy dénonce le climat de "violence" qui règne en France<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique

Voeux

Nicolas Sarkozy dénonce le climat de "violence" qui règne en France

Présent aux vœux de Guillaume Peltier, vice-président du parti, l'ancien chef de l'État a prononcé un discours dans lequel il met en garde contre la montée du communautarisme.

" La République française, ce n'est pas les scènes de violence auxquelles nous assistons depuis des mois". L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy, dans un discours prononcé à Romorantin, dans le Loir-et-Cher, est sorti de sa réserve et a choisi des termes fort pour évoquer la situation sociale du pays. Devant une salle d'un millier de personnes, il a averti : « Ce qui ne s'exprime plus dans le cadre républicain tourne nécessairement au soulèvement partisan et à la violence sociale », et vilipendé « ceux qui abîment » l'idée de République « en essayant d'allumer partout des feux de haine et de discorde ». Appelant plusieurs fois à la "concorde nationale", l'ex-chef de l'État s'est inquiété du degré de violence qu'à atteint, selon lui, la société française. "La République, c'est un régime qui trouvé sa place dans le cœur des Français, quand la République était synonyme de sécurité, (...) de concorde, (...) de paix civile", a-t-il développé.

"Les quatre cavaliers de l'apocalypse républicaine"

L'ancien chef de l'État s'est également dit « inquiet de voir l'indifférence qui s'installe peu à peu dans notre pays, l'abstention, l'antiparlementarisme et la haine de l'autre ». « Ce sont les quatre cavaliers de l'apocalypse républicaine » qui « sont toujours annonciateurs en France des pires troubles politiques », a-t-il averti.

La tonalité et le vocabulaire rappellent la ligne adoptée par le candidat à la primaire LR de novembre 2016. Évoquant pêle-mêle Voltaire et François Mitterrand, l'ex-président a dénoncé les effets de Mai-68 - "il est interdit d'interdire, on voit ce que ça a donné". Il a par ailleurs ménagé son successeur Emmanuel Macron, qu'il a représenté au Japon puis au sultanat d'Oman, tout en taclant l'un de ses adversaires favoris, François Hollande: "Je veux servir mon pays. J'ai représenté la France à la demande du président. Je respecte la fonction et la personne. Si son prédécesseur avait eu l'idée... Malheureusement il n'en avait pas."

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !