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Echange musclé entre Jean-Luc Mélenchon et Jean-Jacques Bourdin à propos du Venezuela

Le candidat de la France insoumise n'a pas apprécié d'être interpellé sur le Venezuela, où le gouvernement socialiste de Maduro a fait tirer sur la foule lors de manifestations d'opposition.

Depuis le 1er avril et le lancement d'une vague de protestations contre le gouvernement de Maduro, le nombre de manifestants décédés s'élève à 8. Rien que lors des manifestations de ce mercredi, trois personnes ont trouvé la mort et plusieurs centaines ont été arrêtées, signe de la volonté du gouvernement socialiste d'entraver la contestation.

Jean-Luc Mélenchon était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur le plateau de BFM TV ce jeudi. L'occasion pour le journaliste de revenir sur ces évènements, Jean-Luc Mélenchon ayant soutenu Maduro lors de son arrivée au pouvoir. Un rappel que le candidat à la présidentielle n'a pas vraiment apprécié. "Je suis sensé soutenir quoi ? Le régime, ou bien Monsieur Maduro ? La constitution bolivarienne ou bien Monsieur Maduro ?", a répondu Mélenchon dans une pirouette. 

"Je ne soutiens aucune dictature. Nulle part dans le monde, je n’ai soutenu un dictateur. Je suis l’homme qui a des décorations pour avoir aidé des gens à sortir de prison, sous des dictatures", a-t-il lancé. "Il s'est passé à l'époque quelque chose qui m'intéressait beaucoup, qui était un gouvernement qui partageait la rente pétrolière avec le peuple et avec les pauvres, si bien que des millions de gens ont été sortis de la pauvreté. Mais je ne suis pas gouvernant du Venezuela. Je voyais un partage extrêmement intéressant et fécond entre le partage de la rente pétrolière au Venezuela, et l'accaparation de cette même richesse au Qatar ou en Arabie Saoudite où les pauvres gens n'ont accès à rien", a-t-il poursuivi, sans mentionner la situation économique catastrophique du Venezuela.

Il a poursuivi sa réponse en comparant les manifestations au Venezuela à celles ayant eu lieu en France contre la loi travail, déclenchant l'étonnement de Jean-Jacques Bourdin. S'il a convenu que la mort de manifestants est "abominable", le candidat d’extrême gauche a une nouvelle fois éludé le sujet : "Vous ne m'interrogez pas sur Bahreïn, sur le Yémen Monsieur Bourdin, vous avez vos prédilections… Vous avez vos massacres préférés."

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