Violences en Seine-Saint-Denis : le gouvernement sous le feu des critiques <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Violences en Seine-Saint-Denis : le gouvernement sous le feu des critiques
©Capture d'écran ibtimes.co

Le ton monte

François Fillon a jugé que les policiers "doivent être mieux soutenus", tandis que Marine Le Pen a accusé Bernard Cazeneuve d'être "trop occupé" à faire campagne contre elle.

La tension est montée d'un cran entre le gouvernement et l'opposition, les deux camps s'affrontant ce mercredi à coups de communiqués. Mardi, des heurts très violents sont intervenus en marge d'une manifestation lycéenne à Saint-Denis, à proximité du lycée Suger, où des jeunes s'en sont pris aux policiers. "Il y avait des sauvages partout, tout le monde est devenu fou, il y avait des tirs de mortier, la sécurité était débordée", a décrit un élève sur franceinfo.

Ce mercredi, la droite et l'extrême droite sont montées au créneau pour condamner la gestion de ces débordements liés à l'"affaire Théo".  Dans un communiqué, Marine Le Pen a ainsi accusé Bernard Cazeneuve d'être "sans doute trop occupé à faire campagne contre (sa) candidature pour se soucier de ce qui se produit dans le pays!". Elle a appellé à "restaurer l'ordre républicain et reconquérir les territoires perdus de la République". Marine Le Pen préconise la "responsabilisation des parents par la suppression du versement des aides sociales aux parents de mineurs récidivistes".

Une position également partagée par François Fillon. Le candidat LR a indiqué dans une déclaration vidéo que "cette situation n'est pas tolérable. Moi je ne la tolérerai pas! Les policiers, les gendarmes, les enseignants doivent être mieux soutenus". Il a également réclamé la "responsabilisation des parents" via notamment "la suspension des aides sociales".

Dans un communiqué, Bernard Cazeneuve s'est défendu, tout en accusant le FN d'"exploiter" cet incident "à des fins électorales". "Ils n'ont comme objectif ni la justice ni l'ordre, mais au contraire de provoquer et d'entretenir le désordre, ils ne rendent pas service à notre pays". Le chef du gouvernement a insisté sur la "fermeté totale" dont l'exécutif fait selon lui preuve "à l'égard de ceux qui s'en prennent à l'ordre public".

Lu sur Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !