Ukraine : la Russie "retire progressivement" ses troupes situées à la frontière<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Ukraine : la Russie "retire progressivement" ses troupes situées à la frontière
©

C'est un début

C'est ce qu'a indiqué ce lundi un porte-parole du ministère ukrainien de la Défense.

Les Etats-Unis et la Russie ont évoqué le cas de l'Ukraine, dimanche à Paris. Mais mes chefs de la diplomatie américaine John Kerry et russe Sergueï Lavrov ont campé sur leurs "positions divergentes". A l'issue de leur entretien, ils ont toutefois affirmé leur volonté de parvenir à un règlement diplomatique de la crise. Si aucun accord n'a été trouvé, les Russes semblent enclins à faire quelques efforts. Pour preuve, ce lundi Moscou "retire progressivement" ses troupes massées à la frontière de l'Ukraine, a indiqué à l'AFP un porte-parole du ministère ukrainien de la Défense, Olexiï Dmytrachkivski. "C'est peut-être lié au besoin d'assurer une relève. L'autre hypothèse, c'est que ce serait lié aux négociations entre la Russie et les États-Unis" dimanche soir à Paris.

Difficile de savoir réellement combien de soldats russes se trouvent actuellement le long de cette frontière. Les Etats-Unis évoquent la présence de 20 000 hommes. Le président du conseil de sécurité nationale ukrainien a de son côté affirmé qu'il y avait "près de 100 000 soldats (...) prêts à frapper depuis plusieurs semaines". Quoi qu'il en soit, peu importe le nombre finalement, Barack Obama demandait déjà ce vendredi leur retrait pur et simple. Les Etats-Unis font en effet du retrait de ces forces un préalable à toute sortie de crise, comme l'a répété dimanche à Paris le secrétaire d'État américain John Kerry. Samedi, Sergueï Lavrov a affirmé que Moscou n'avait "absolument aucune intention ni intérêt" à traverser la frontière de l'Ukraine.

Le chef de la diplomatie russe doit poursuivre ces entretiens avec le reste de la communauté internationale.

Lu sur Le Point

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !