Taxation des CDD : un "coup de poignard" selon la CGPME<!-- --> | Atlantico.fr
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François Asselin, président de la Confédération des PME
François Asselin, président de la Confédération des PME
©wikipédia

Tu quoque

L'annonce faite par Manuel Valls ce lundi de taxer plus lourdement les CDD au profit des embauches en CDI a mis en colère la CGPME, qui menace de quitter la table des négociations sur l'assurance-chômage.

Les organisations lycéennes et étudiantes l'ont applaudi ce lundi matin à Matignon, les représentants des Petites et moyennes entreprises grincent des dents le soir.

Manuel Valls a annoncé ce matin 400 à 500 millions d'euros de mesures en vue de réduire la précarité des jeunes. Parmi elles, une surtaxation des CDD. Le gouvernement va bien modifier le projet de réforme du code travail. Les CDD représentant 87 % des premières embauches, Matignon propose l'augmentation des contributions patronales à l’assurance-chômage, dont les partenaires sociaux sont invités à définir les conditions. Un projet déjà en gestation depuis le mois dernier.

Cette mesure n'est pas du tout du goût de la CGPME, qui a jugé cette décision "stupide" et envisage de se retirer des négociations démarrées en février dernier, en vue de sauver l'Unédic, en proie à un déficit cumulé record de près de 30 milliards d'euros.

L'organisation syndicale a fait part de son mécontentement dans un communiqué, c'est un "coup de poignard" porté dans le dos des entreprises. Elle déclare en outre que "Les mêmes causes produiront les mêmes effets : la taxation des CDD décidée en 2013 n’a en rien enrayé le phénomène CDD mais a, sans aucun doute, contribué à dégrader plus encore le marché de l’emploi".

Sur fond de négociations déjà électriques, le Medef a pour sa part pointé du doigt "une longue tradition consistant à créer une nouvelle taxe pour chaque problème rencontré", ajoutant que "taxer ne crée pas d'emplois".

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Lu sur Le Monde

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