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Présidentielle : Emmanuel Macron soutient que "son choix n'est suspendu à l'agenda de personne"
©PASCAL GUYOT / AFP

Toujours en marche

L'ancien patron de Bercy estime qu'il a construit "sa propre indépendance" et refuse de s'en remettre à une décision de François Hollande pour 2017.

Un peu moins présent dans les médias depuis quelques semaines, Emmanuel Macron est toujours bel et bien déterminé à ne pas laisser François Hollande lui dicter son agenda. En visite à Toulouse où il a rencontré des militants de son mouvement En Marche, l’ancien ministre de l’Economie a accordé un entretien à la "Dépêche du Midi" (publié ce vendredi matin) dans lequel il indique notamment que le choix de se présenter à la présidence de la République"n'est pas suspendu" à la décision du chef de l'Etat.

"Le choix qui devra être le nôtre n'est pas suspendu aux décisions qui peuvent être prises par tel ou tel", juge-t-il. "C'est un choix qui doit être pris en conscience, de manière déterminée, et qui ne dépend pas des agendas des autres responsables politiques, quels qu'ils soient". L’ancien patron de Bercy affirme avoir "beaucoup de respect pour le président de la République, à titre personnel et institutionnel". Toutefois, il estime que "quand on donne une responsabilité politique à quelqu'un, on le fait parce qu'on pense qu'il a les compétences qui lui permettent de l'exercer. Nous ne sommes pas dans un système féodal qui ferait de moi l'obligé".

L’ancien ministre insiste également sur son indépendance. "Je n'ai pas depuis dix, vingt ou trente ans construit une carrière politique dans le sillage de François Hollande. J'ai construit ma propre indépendance, ma propre liberté".

Interrogé sur ses différences avec Manuel Valls, Emmanuel Macron ne se prive pas d’évoquer plusieurs points de frictions.  "À l'automne 2015 notamment, après les attentats, je n'ai pas réussi à le convaincre qu'il ne fallait céder en rien à l'ambition de réforme du gouvernement. J'ai considéré que nous devions répondre à la situation d'urgence économique et sociale et j'avais proposé un nouveau train de réformes. Manuel Valls a soutenu un autre choix. Je persiste à penser que la déchéance de nationalité était une erreur. L’ancien locataire de Bercy a également estimé qu’il aurait géré différemment le conflit sur la loi Travail. "Je crois pour ma part au dialogue social, au dialogue parlementaire. Je crois aussi à la pédagogie : on ne peut réformer sans expliquer d'où l'on part et où l'on va".

Lu sur La Dépêche du Midi

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