Pourquoi certaines régions frontalières sont-elles particulièrement touchées par le Covid-19 ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Conseil de l'Europe Strasbourg
Conseil de l'Europe Strasbourg
©FREDERICK FLORIN / AFP

Coronavirus

Les frontières n'expliquent pas tout : voir l'exemple de Strasbourg et son taux d'incidence très bas, alors qu'elle est si proche de l'Allemagne

 "Ces frontières sont peut-être des portes d'entrées du virus, mais ce n'est pas ce qui explique l'explosion des cas. La “mayonnaise prend” à la faveur des comportements, si l'on peut dire» note la virologue Mylène Ogliastro citée par Le Figaro alors que les régions les plus touchées par le coronavirus sont des zones frontalières Dunkerque face à l'Agleterre, la Moselle face à l'Allemagne et au Luxembourg, les Alpes Maritimes face à l'Italie.

La ville de Calais, pourtant plus exposée aux flux avec la Grande-Bretagne que Dunkerque, est bien plus épargnée. «Il n'y a jamais un seul facteur qui explique un pic épidémique. À Dunkerque, il y a peut-être la conjonction de l'arrivée du variant britannique avec un certain relâchement des mesures barrières, notamment lors du Carnaval», pointe l'épidémiologiste Daniel Camus. 

Une enquête au niveau national doit être réalisée pour mesurer l'impact des circulations transfrontalières, selon l'Agence régionale de santé de la région PACA citée par Le Figaro «Il faut tenir compte de l'ensemble des zones frontalières, car une étude sur une zone limitée risquerait de manquer de puissance statistique pour répondre, indique l'ARS. À ce jour, il n'est pas possible de faire un lien direct entre la circulation transfrontalière, la proximité des Alpes-Maritimes avec l'Italie et la 'flambée' récente des cas dans ce département.»

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